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Culture et arts Kazakhstan

Artisanat

L’artisanat kazakhe ne brille pas spécialement par sa variété. Pour vous souvenir du pays des nomades, vous n’aurez pas beaucoup l’embarras du choix : tout ou presque tourne autour du feutre. À vous d’opter ensuite pour un panneau brodé, des pantoufles ou des figurines animales.

Les instruments de musiques nomades, en particulier les guitares à deux cordes (dombura) et les tambourins (daira) constituent un souvenir un peu plus intéressant, mais les boutiques sont rares hors de la capitale et les modèles vendus en magasins de souvenirs ne valent malheureusement pas grand-chose.

La même remarque vaut pour les bijoux. Les nomades aimaient produire colliers, bracelets et boucles d’oreilles, mais la qualité n’est plus au rendez-vous depuis longtemps. Dans le sud du pays vous pourrez trouver sur les bazars des céramiques ouzbèkes (services à thé, plats à viande…) ainsi que des figurines de terre cuite et des foulards en soie. Mais ces derniers ne sont pas de première qualité, les meilleurs étant produits en Ouzbékistan.

Les « souvenirs » de l’époque soviétique sont également une constante à travers le pays. Mais il faudra savoir distinguer le vrai du faux…

Peinture

Ne vous laissez pas effrayer par la grande proportion de natures mortes qui frappe le regard au premier abord : Almaty compte de nombreuses galeries d’art ou s’expriment les talents de nombreux peintres kazakhes.

Certaines restent le reflet d’un art « officiel », héritier de la période soviétique glorifiant les valeurs de famille et de travail alors que d’autres osent évoquer les heures plus sombres de l’histoire nationale. Il faut faire un tour de ces galeries où le turnover des artistes est assez important et rapide.

Cinéma

Le cinéma kazakhe a connu ses premiers véritables productions durant la seconde guerre mondiale, lorsque les films de propagande, devant être tournés loin du front, entraînèrent la création de studios dans les différentes républiques d’Asie centrale.

Ivan le Terrible, de Eisenstein, est ainsi l’un des tous premiers films tournés à Almaty en 1945. Durant la période soviétique, les studios kazakhes n’ont guère produit que des documentaires ou films de propagande. Mais dans les années 1980, à la faveur d’une certaine détente venue de Moscou, de nombreux réalisateurs kazakhes émergent comme Rashid Nugmanov (L’Aiguille) qui n’ont pas peur d’évoquer à travers leurs films d’importants sujets de société.

L’indépendance sera fatale à cette « nouvelle vague ». Faute de moyens et de crédits, les films ne sortent plus qu’au compte-gouttes et le public kazakhe se tourne vers les blockbusters américains. Darezhan Omirbaev, le plus actif des réalisateurs kazakhes des années 1990-2000, a reçu en 1998 le prix « Un certain regard » au festival de Cannes avec Tueur à gages.

Médias et liberté de la presse

Le Kazakhstan est évidemment un pays où les chaînes de télévision, les radios et la presse sont très étroitement surveillées par le pouvoir. La seule note positive concernant la presse au Kazakhstan, c’est qu’elle est un peu plus libre qu’en Ouzbékistan ou qu’au Turkménistan.

Lire aussi le rapport d'Amnesty International sur les droits de l'homme au Kazakhstan

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