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Transports Bénin

Les axes routiers sont plutôt corrects, du moins comparés à ceux de quelques pays voisins.

Bus et taxi-brousse

Plusieurs sociétés de bus privées parcourent le pays. Les plus fiables du moment sont ATT et les bus de La Poste, mais il y en a d'autres.
Attention, ça évolue vite, les véhicules s'usent et ne sont pas toujours entretenus ou remplacés, des compagnies disparaissent, d'autres se créent. Se renseigner sur place.
À Cotonou, chaque compagnie dispose de sa propre gare routière. Dans les autres villes, elles sont parfois regroupées sur un seul site.

Sinon, il reste bien sûr les taxis-brousse (minibus de 12 à 20 places ou taxis-brousse break 5-9 places). Prix officiels pour les grands axes et départs fréquents. Dans chaque ville, ils sont regroupés dans une même gare. Le réseau routier est plutôt en bon état au sud comme au nord, malgré quelques tronçons difficiles, que nous vous signalons ville par ville.

Moto-taxi

Dans les villes, pour se déplacer, le moyen le plus pratique et le plus économique est la moto-taxi, ou zemidjan (mot qui signifie « emmène-moi vite » en fon), abrégé en zem.

Une course coûte selon la distance à partir de 100 F.CFA et presque le double la nuit, alors qu'elle commence à 125 F.CFA pour un taxi collectif, mais ils sont beaucoup plus rares. À Cotonou, ils ont tendance à moduler leurs prix selon la couleur de la peau.

Les zem peuvent aussi servir à couvrir des distances plus importantes, à relier deux villages de brousse par exemple.

N'hésitez pas à demander au pilote de rouler doucement, voire, si vous êtes motard, à prendre le guidon, en faisant passer le chauffeur à l'arrière. Le port du casque est obligatoire.

Les zemidjan

Si le développement des zemidjan est devenu affolant, principalement à Cotonou, c'est en grande partie lié à l'absence de politique en matière de transport urbain : pas de bus, des taxis collectifs archibondés et usés, de moins en moins nombreux, mais surtout pénétration frauduleuse massive de carburant trafiqué (donc moins cher) en provenance du Nigeria voisin.

On parle de 30 000 zemidjan officiellement enregistrés et de 90 000 qui circulent en réalité. Le numéro est bien visible au dos de leur gilet, de couleurs différentes selon les villes (jaune pour Cotonou).

Ajoutez-y les motos des particuliers, encore plus nombreuses, et bien sûr tous les autres véhicules, et vous aurez une petite idée de l'intensité du trafic de Cotonou, du tapage ainsi que de la respirabilité de l'air qui en résulte. Car essence trafiquée implique émanation douteuse de gaz. D'ailleurs, Cotonou est constamment recouverte d'un voile épais.

Officiellement, le pays s'est lancé dans la lutte contre la pollution, mais, dans le même temps, la contrebande d'essence venant du Nigeria continuait d'être tolérée et la revente du précieux liquide sur le bord des routes était toujours aussi florissante. Et l'augmentation des prix officiels de l'essence ne fait que rendre plus attractif l'achat de carburant de contrebande...

Le gouvernement avait eu l'intention d'interdire la vente de l'essence de contrebande, mais il y a momentanément renoncé, devant la violence des réactions.

Train

- Cotonou-Bohicon-Dassa-Savé-Parakou : le trafic voyageurs sur cette ligne mythique est arrêté depuis 2006. Et l'on ne sait guère s'il reprendra...

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