Bonjour,
je me lance dans le projet d’emmener des Terminales à NY. On sera une quarantaine. Est-ce qu’il y a des visites que vous me déconseillez avec ce nombre ? Ou au contraire des choses que vous me conseillez ? Quelle auberge de jeunesse pourriez-vous me recommander ? Combien coûte une MetroCard (pour le budget du projet) ? J’ai lu qu’on ne pouvait pas acheter plus de 2 MetroCard avec une carte bleue ? Ah je vais avoir du mal à en acheter 40 alors ! Et enfin, combien de temps puis-je réserver à l’avance un spectacle de Broadway ? (Le voyage est prévu pour la période de Noël 2024).
Merci beaucoup pour vos conseils !
Bonjour Harps,
Pour l’organisation d’un tel voyage au regard du nombre de participants, il me semble plus judicieux de passer par un professionnel de l’organisation de séjours scolaires.
Il aura les réponses à toutes vos questions logistiques.
Un avis personnel à la marge : la période choisie est tout sauf idéale.
Ah là c’est carrément autre chose, mener, construire, son projet ou acheter un produit.
Je ne sais pas quel est le contexte, mais à mon avis c’est l’un ou l’autre.
Souvent c’est le projet d’un enseignant passionné, qui veut exactement le voyage à sa mesure et avoir la main sur les paramètres.
@harps ,
" passer par un professionnel de l’organisation de séjours scolaires ": oui, pour les transports et le choix du logement ; demandez plusieurs ’ devis ’ .
J’allais répondre, avant souris grise, que le choix de la période était discutable à tout point de vue … : prix, météo , … ; le début du printemps me semblerait plus agréable !
Si 40 participant(e)s, il vous faudrait être 4 accompagnants au moins, de façon à pouvoir partager le groupe en 2 pour les visites en journée .
Les étudiants devraient s’impliquer eux-mêmes dans le projet, en s’informant d’abord et proposant des visites qui les intéressent ; il sera alors possible de former des groupes, variables selon les jours, et, au lieu de ‘subir’ le voyage, ils seront impliqués et motivés …
Le mot d’ordre, plus encore que lors d’un voyage en famille, est de varier les activités, d’en imposer certaines et de laisser un temps libre pour l’improvisation personnelle de temps en temps !
Pour avoir organisé 10 voyages de terminale dans les ‘grandes’ villes ou capitales d’Europe, je peux vous dire que ce sont des voyages qui se préparent, qui demandent une organisation sans faille ( !!!) mais que leur réussite est une récompense pour tous !
Pour la période, s’agissant de terminales, il y a rarement le choix. Le voyage s’inscrit dans un calendrier avec des périodes d’examen, peut-etre des stages.
On ne sort pas une classe de terminale au début du printemps, c’est impensable.
Passer par un professionnel pour la logistique ne remet pas en cause l’organisation du séjour sur place.
Quel que soit l’intérêt de cet enseignant pour la ville, il faudra qu’il ait déjà une certaine connaissance du terrain pour mener à bien la construction du rêve qui va se complexifier à cause de la période choisie.
Le financement du projet dépend vraiment du coût de la Metrocard (35 $) ?
Acheter les billets à une agence pour ne pas avoir à fournir les noms exacts à l’avance, certes.
Pour le logement, à mon avis rien ne vaut de choisir soi même et d’avoir la main.
Avec une certaine ironie, je dirais que cette année n’est certainement celle qui est la plus flexible pour un voyage.
Mais bon ! Vu l’enjeu où le gros lot est distribué à tous, on peut relativiser.
Si vraiment ce professeur tient à cette expérience de groupe, y aller aux congés de Toussaint serait bien plus pertinent.
Vous semblez oublier un critère dans votre analyse des dates qui se caleraient sur les congés scolaires : les voyages scolaires ne sont pas organisés sur les dates accordées à tous.
On ne retire pas aux élèves l’opportunité de passer leurs vacances scolaires en famille.
C’est quasiment impossible d’organiser un voyage de ce type sur les congés scolaires, les parents ni les élèves ne l’acceptent.
Les périodes propices sont septembre et octobre, ou janvier.
Mais pas à partir de mars.
Metrocard qui n’existera sans doute plus en fin d’année 2024 remplacée par le système OMNY.
Dans ce cas-là, chaque élève pourra avoir accès aux transports en commun individuellement avec son téléphone via l’appli.
Un souci secondaire de réglé.
Pour autant ce ne sera pas gratuit, donc il faudra le budgeter…
C’est bien ce que je dis.
Ceci étant, si vous connaissez bien la Turquie, je pense que NYC vous échappe un peu !
NYC en janvier ?
Il y a mieux comme choix.
Certes les tarifs s’effondrent mais le froid part en flèche.
Je vois mal des élèves de terminale engager leur année scolaire en septembre avec un voyage dont le coût explosera.
Septembre est un mois où les tarifs d’hébergement sont très élevés
Qu’est-ce qui ne sera pas gratuit ?
Un organisme spécialisé dans l’organisation d’un séjour (vol + hébergement sans rien d’autre) peut négocier des tarifs de groupe qu’un particulier n’obtiendra pas.
Tout travail mérite salaire sauf ici où tout renseignement et aide renforcée sont gratuits.
D’expérience je sais quand ce genre de voyage peut être envisagé dans un calendrier de terminale.
Le printemps c’est impossible, pas acceptable.
Disons mi octobre.
Qu’il fasse froid n’est pas forcément un problème, je ne vois pas ce qui vous bloque sur janvier. Début janvier, avant Parcoursup.
Beaucoup de profs sont des passionnés, qui vont s’impliquer sans compter leurs heures, pour un tel projet. Pourvu qu’ils en aient la maîtrise.
N’est-ce pas ce que j’explique avant que vous ne fassiez ce commentaire ?
Où avez-vous lu que j’évoquais le printemps ?
Personnellement, rien ne me bloque pour janvier puisque je n’irai jamais à cette date.
Si le professeur veut offrir une expérience unique à NYC, ce ne sera certainement pas en janvier que ce sera le jackpot !
En automne, la ville change de couleur et d’ambiances : c’est la période d’Halloween.
La passion ne règle pas tout.
Les contraintes structurelles, matérielles, d’un tel projet, avec une prise en compte de tous les paramètres périphériques (administratifs) comme les assurances, la majorité ou la minorité des élèves, etc…ne relèvent pas de la passion pour la ville.
Une remarque à la marge : entre parcours sup qui ressemble plus à une loterie qu’à un process pertinent et le diplôme qui relève de l’Ecole des fans, il est certain que ces élèves peuvent penser à autre chose.
Dans l’absolu, la classe qui aurait le moins d’enjeu serait la seconde, mais bon…je ne suis pas prof et surtout pas engagée dans un tel projet.
Ouf !
Ce n’est pas vous qui proposiez le printemps, j’ai essayé de synthétiser les réponses.
Les questions administratives s’anticipent dès la fin de la classe de première, et les paramètres sont connus à 95%.
Le voyage à sûrement des objectifs hors tourisme, donc, l’expérience touristique, je ne sais pas quel poids elle a, seul l’intéresse peut le dire.
En seconde c’est plutôt un voyage linguistique, mais en seconde maintenant ce sont vraiment des enfants, l’autonomie et la maturité ont beaucoup faibli.
Alors-là ! J’en doute, du moins pour les participants.
Même si le professeur enveloppe le projet dans un beau papier de soie culturel, je doute que ce soit ce qui appâtera les élèves et les familles qui ne seront pas dupes.
Je ne crois pas du tout à l’efficacité d’un séjour linguistique sauf à être en immersion totale dans une famille. Ce n’est pas le cas ici où l’hébergement est envisagé en AJ.
Autrement dit, tout ce petit monde évoluera entre eux sans imprégnation linguistique efficace.
Non !
Tout ça n’est qu’un alibi pour aller faire la fête à NYC en réalisant un rêve commun sous couvert de voyage scolaire…
Il y a certainement un attrait touristique en effet, surtout si les parents doivent payer une somme conséquente.
S’agissant de terminales, je suppose que les visites et activités sont en lien avec leurs enseignements de spécialité ; il est possible qu’il y ait aussi des subventions, c’est même probable, donc des financeurs à qui rendre des comptes.
Voyage linguistique en terminale ? New York ? je ne crois pas, mais après tout, on n’a pas de détails.
Vous dites beaucoup de mal de Parcoursup, sans vraiment le connaître ; le connaissant, et étant même payée pour ça, je trouve que l’élève bien conseillé trouve facilement la voie qui l’intéresse.
Bravo à vous Brigitte 42.
Il existe un paramètre considérable à ne pas négliger pour un voyage à NYC (ou n’importe où aux USA) : le risque santé.
En Europe, si un de vos élèves a un souci, il sera facilement pris en charge par le système d’assurances médicales classiques dont nous bénéficions tous.
Aux USA, c’est une autre paire de manches.
Si vous ne blindez pas le risque “santé” vous ne devez même pas envisager de partir.
J’ignore tout de l’offre des assurances pour un groupe mais un contrat doit absolument couvrir chacun des participants.
Je dis beaucoup de mal de tout le système de l’EN mais inutile de justifier mon appréciation fondée.
Les données sont publiques et je suis très bien placée pour en juger…
Si c’est un voyage dans le cadre scolaire l’établissement gérera l’aspect assurances et santé, de façon centralisée pour l’ensemble des participants.
Sur Parcoursup, c’est hors sujet dans cette discussion, mais un élève bien suivi et bien conseillé ne craint rien.
Quelle spécialité : économie vs Wall St ?
Là, je “me marre”…
Aucune spécialité de terminale ne peut légitimer ce choix.
Je maintiens que c’est l’imagerie d’Epinal qui agit comme un aimant, le reste n’étant qu’alibis.
Je ne sais pas.
Arts, géopolitique, littérature, histoire, sciences politiques…
Un professionnel fera ça mieux qu’un groupe de personnes de bonne volonté qui n’y connait rien…
De plus, avec un professionnel, le contrat engage sa responsabilité.
C’est une garantie supplémentaire s’il y a un problème de dernière minute.
Alors NYC est une pirouette pour faire passer la pilule…aux familles.
Ne me dites pas qu’un voyage touristique à NYC va satisfaire les manques pour assimiler l’enseignement de spécialité ?
Connaissez-vous seulement cette ville ?
Un professionnel fera ça mieux qu’un groupe de personnes de bonne volonté qui n’y connait rien…
De plus, avec un professionnel, le contrat engage sa responsabilité.
Le lycée a contact avec un professionnel de l’assurance de toutes façons, et c’est là que ce décide la couverture des élèves en sortie ou voyage.
La responsabilité engagée est celle du chef d’établissement, elle couvre en principe et en droit l’enseignant qui organise.
Connaissez-vous seulement cette ville ?
Non, mais je ne vois pas quelle importance cela aurait.
Ce que j’écris vaudrait pour Melbourne, Tirana ou Minsk.
Alors NYC est une pirouette pour faire passer la pilule…aux familles.
Sans doute le nom exerce-t-il un attrait, bien sûr.
Ne me dites pas qu’un voyage touristique à NYC va satisfaire les manques pour assimiler l’enseignement de spécialité ?
Je ne pense pas qu’il s’agisse de “satisfaire des manques”, les voyages ne se font jamais dans esprit de remédiation.
Ah, non !
Impossible ! On ne peut comparer ces trois villes à NYC et vous savez bien pourquoi…
Ah, non !
Impossible ! On ne peut comparer ces trois villes à NYC et vous savez bien pourquoi…
Non, je ne vois pas pourquoi.
Vous connaissez Minsk et Tirana pour dire cela ?
Harps, voici toutes les informations sur le système OMNY qui va remplacer la metrocard physique.
Concernant les places pour assister à un show à Broadway, tout dépendra de la date retenue.
Il existe des possibilités d’obtenir des billets à prix modérés mais l’offre ne court pas toute l’année.
Plus vous anticiperez votre achat moins il y aura de possibilité de minorer le prix de la place.
Vous ne dites pas à quel spectacle s’arrêterait votre choix.
C’est très important de le connaître pour vous aider.
S’agira-t-il de show on Broadway ou Off Broadway. ?
La différence entre les deux appellations joue sur le nombre de spectateurs admis en salle.
Avant de continuer à polémiquer ce serait peut-être mieux d’attendre le retour de Harps, initiateur/trice du projet, car vous ignorez tout des conditions qui l’entourent: établissement public/ privé? Source des financements du voyage?
Peut-être aussi que Harps n’avait pas encore conscience du gros problème des assurances santé.
Comme Brigitte, j’ai organisé plusieurs voyages d’élèves en Europe, c’est une logistique très lourde.
C’est aussi une ouverture d’esprit vers d’autres façons de vivre, et, du moins en ce qui concernait mes élèves , pour beaucoup d’entre eux, c’était l’unique possibilité de faire connaissance avec d’autres civilisations, car un voyage " linguistique" dans un groupe de 40 ne peut en aucun cas être un objectif pédagogique.
En résumé , attendons le retour d’opinion de Harps
Minsk en hiver ?
Non, je n’ai AUCUNE envie de jouer les masos ?
Quant à l’Albanie, je vous la laisse volontiers.
Quel fun pour des lycéens que de se projeter dans un voyage à Tirana.
Je suis jalouse…
Je ne crois pas que nous polémiquions, nous discutons assez ouvertement et librement de nos visions et de nos expériences respectives.
Personnellement j’ai également organisé de tels voyages, à l’étranger, une dizaine ; nous avons donc des points communs.
Harps nous en dira peut-être plus, en effet.
Vous avez raison !
N’ayant aucune expérience d’organisation de ce genre de voyage, mon expertise ne vaut que pour un séjour dans la ville dont je pense maîtriser tous les ressorts.
Minsk en hiver ?
Non, je n’ai AUCUNE envie de jouer les masos ?
J’en ai un excellent souvenir, de Minsk en février.
Tirana est une ville plutôt calme, une découverte culturelle surtout, pour des lycéens c’est une ouverture sur le monde vraiment passionnante.
Mais là on est hors sujet.
Une activité unique qui est peu pratiquée par les touristes mais qui emballerait vos jeunes : assister à un Late Show.
C’est gratuit mais il faut réserver.
Une expérience de plateau TV dont ils se souviendront et qui les obligera à s’engager dans la compréhension de la langue s’ils veulent en profiter pleinement : fun et pédagogie associés.
Sur le Forum Routard on a vraiment de la chance d’avoir une experte en tout et qui sait toujours tout sur tout !