La traversée du plateau de l’Aubrac
« Dès que vous ne voyez plus d’arbre, vous êtes en Aubrac », assurent les gens du coin. À l’approche du plateau les forêts se font en effet de plus en plus menues jusqu’à ce que ne subsistent que quelques murs de pierres éparses et les fleurs, à la belle saison.
Ce paysage dépourvu de toute construction où les vaches paissent paisiblement ne peut être autre que l’Aubrac, et les précédentes ascensions en valent la chandelle. On traverse ce paysage où faune et flore sont maîtres sur environ 10 km, après le lieu-dit « Les Quatre-Chemins » où il ne faut pas oublier de faire le plein d’eau et de nourriture.
On est saisi par la grandeur et la sauvagerie du paysage. L’Aubrac est également granitique et, à l’arrivée vers Nasbinals, on découvrira de grands blocs sur le bas-côté du chemin. À la belle saison gentiane et narcisse parsèment le sol, en hiver c’est la neige : il vaut mieux passer côté route pour trouver un véhicule salvateur en cas de nécessité.
Préparez votre voyage avec nos partenairesTexte : Maëva Zabner