Sur le chemin de Compostelle, du Puy-en-Velay à Conques
De superbes territoires à traverser, du Puy-en-Velay à Conques
Du Puy-en-Velay à Conques, le chemin traverse des paysages singuliers. Ainsi, on chemine à travers pléthore de croix qui avaient pour fonction, jadis, de guider les pèlerins. On peut se rafraîchir grâce aux fontaines ancestrales, dont certaines permettent même de remplir les gourdes. On découvre des cabanes de bergers, des fours à pains, des métiers à ferrer et bien sûr des burons, en Aubrac.
En partant du Velay, en Haute-Loire, le randonneur traverse un paysage de moyenne montagne (1000 m d’altitude) composé de vastes plateaux de coulées basaltiques sur lesquels poussent blé, seigle, orge et les renommées lentilles du Puy. Sur le chemin, le Velay prend fin à Saint-Privat-d’Allier.
C’est ensuite la Margeride, le plateau granitique le plus important de France. Elle s’étend sur trois départements le Cantal, la Haute-Loire et la Lozère. L’espace se fait plus grand et plus sauvage. Les terres, arides, sont parsemées de pins et de genêts. Elle se termine à Rimeize.
C’est alors que commence la grande traversée de l’Aubrac. Un périple faunique et floral d’exception. D’ailleurs, une partie du plateau est classée Natura 2000 pour la rareté de sa faune et sa flore. Aux beaux jours, on peut y admirer des jonquilles, des gentianes, des narcisses, mais encore des orchidées sauvages.
La dernière région traversée est la vallée du Lot. Le décor change totalement. Seules les vaches sont toujours présentes. Passé Saint-Chély d’Aubrac, le chemin s’enfonce dans une forêt de chênes et de châtaigniers, agréable à traverser durant les jours de fortes chaleurs. Le bitume a laissé place aux chemins qui serpentent à travers les arbres en direction de Conques.
Préparez votre voyage avec nos partenairesTexte : Maëva Zabner