Zanzibar, l'île aux épices

Jambiani, une cohabitation plutôt réussie

Jambiani, une cohabitation plutôt réussie
Eric Milet

Jambiani étale ses petites maisons de pierre de corail au pied de gigantesques cocotiers qui chatouillent le ciel. Ici, on ne sait plus vraiment où commence la plage. Avec un peu la mer pour jardin, les ruelles du village s’ensablent au gré de la brise marine.

Cette partie de la côte tire l’essentiel de ses revenus de la culture des algues rouges (eucheuma spinosum). Une activité qui échoit presque exclusivement aux femmes, lesquelles passent 10 h par jour assises dans l’eau à marée basse pour attacher des bout d’algues à des fils en nylon sous un cagnard d’enfer.

Depuis la révolution marxiste de 1964, qui a vu l’économie de l’île s’effondrer, la collecte des algues rouges est devenue l’activité phare de l’île. Elle fait vivre environ 30 000 personnes. La substance extraite, connue sous le nom d’agar-agar, est utilisée comme coupe-faim dans les préparations alimentaires de régime des pays riches, ainsi que dans l’industrie pharmaceutique et la parapharmacie.

Depuis peu, les femmes, dont la plupart sont regroupées en coopératives, se sont lancées dans la production de savons, de produits pour le corps et de confiture. Ce qui leur permet de mettre un peu de beurre dans leurs algues à défaut d’épinards. Rappelons qu’à Zanzibar le salaire mensuel moyen ne dépasse guère 60 USD.

Tous ces produits sont mis en valeur dans le très prisé The Rock, le resto emblématique de l’île, une maison perchée sur un bout de terre que la mer n’a pas encore eu le temps de manger.

 

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Texte : Eric Milet

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