Maputo, l’Afrique mosaïque

Crevettes et piri-piri

Crevettes et piri-piri
Isabelle Tourné

Dès que l’on s’éloigne du centre, les lois de l’Afrique reprennent le dessus. Cases et huttes en bambous, maisons en tôle défoncées abritent une vie grouillante et bruyante. Car l’autre désordre, c’est celui de la rue, de son excitation, de son agitation. Sur chaque avenue, des petits vendeurs vous hèlent, essayant de vous vendre tout et n’importe quoi : montres, rasoirs, coton, prises électriques ou même soutiens-gorge. Sans oublier les batiks, ces tissus teints qui égaient les rues de leurs couleurs vives et motifs africains. Les chapas, minibus bondés faisant office de transports en commun, peuvent aussi vous offrir, pour quelques meticais, la monnaie locale, un trajet dans une Maputo sonore qui paraît soudain si vraie et dénuée de clichés. Leur point de ralliement : la Baïxa, ville basse et centre névralgique. C’est entre ces quelques rues, dont les maisons ont abrité les premiers négociants d’or et d’ivoire, que la capitale s’illustre notamment par son dynamisme commercial. À quelques encablures, les habitants discutent les prix des produits au marché central, repaire d’odeurs d’épices et de scènes de vie pour le touriste en quête de « couleur locale ». Les noix de cajou grillées, salées, rougies au piri-piri, le piment vedette s’achètent à des prix défiant toute concurrence. Les crevettes, langoustes et poissons fraîchement pêchés se monnaient âprement. Le port n’est pas loin.

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Texte : Isabelle Tourné

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