Sri Lanka - Nouvelle crise en perspective après les législatives
L’Alliance pour la liberté (FA), coalition emmenée par la présidente Chandrika Kumaratunga, a remporté d’une courte majorité les élections législatives anticipées du 2 avril. Madame Kumaratunga avait dissous le Parlement sri-lankais le 7 février dernier, dans l’espoir de redevenir majoritaire face au parti de son rival et Premier ministre, Ranil Wickremesinghe. Avec 105 sièges pour la FA contre 82 octroyés à l’UNP (Parti national unifié), le parti de ce dernier, la présidente a réussi son pari. Mais elle n’obtient qu’une majorité relative sur les 225 sièges du Parlement, ce qui l’obligera à traiter avec les partis minoritaires, le TNA (Alliance nationale tamoule, vitrine politique des rebelles tamoules), et le NHP (National heritage party, formé de moines bouddhistes ultranationalistes). Or, ceux-ci refusent toute compromission avec le gouvernement, ce qui laisse présager une nouvelle crise politique au Sri Lanka.
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