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Les six premières étapes des Cent JoursLa route Napoléon
« My God, mein Gott… Ça y est, on s’en est enfin débarrassé ! » se sont à peu près dit les alliés britanniques, germaniques et russes en 1814, une fois qu’ils eurent envoyé Napoléon Ier sur l’île d’Elbe, désormais son seul empire, situé entre Corse et Toscane. Tu parles ! Un an plus tard, l’ex-petit caporal revenait en France. Le 1er mars 1815 à 15 h, il pose le pied sur le sable de Golfe-Juan en compagnie d’environ 1 200 hommes. Son objectif est simple : remonter le plus vite possible à Paris pour s’asseoir de nouveau sur le trône. Le trajet Tout au long du parcours, le général Cambronne ouvre la route, suivi de près par Napoléon. Depuis Golfe-Juan, celui-ci arrive dans la nuit du 1er au 2 mars à Cannes. Le matin suivant, il contourne Grasse par le Jeu-de-Ballon, fait halte sur le terre-plein de La Foux et atteint Séranon. Le 3 mars, la troupe file sur Castellane, poursuit par le col des Lèques et arrive à Barrême. Le lendemain, passé le col de Corobin, l’empereur joint Malijai où il bivouaque dans les jardins du château Noguier. Il reprend la route le 5 mars en suivant la Durance, parvient à Sisteron, puis entre dans Gap. Le 6 mars, laissant le col Bayard derrière lui, il constate à Saint-Bonnet que sa popularité est restée importante. Liens Consultez nos fiches Alpes et Côte d’Azur. Action nationale des élus de la route Napoléon : www.route-napoleon.com. Reconstitution chaque année en mars du débarquement à Golfe-Juan : www.vallauris-golfe-juan.com. Livres Route Napoléon, collectif, Éditions Gallimard, collection Encyclopédies du voyage, 2001. |
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