Hoggar, terre nomade

L'art dans le Hoggar

L'art dans le Hoggar
Cerise Maréchaud

Il y a de l’art, dans le Hoggar. Les caprices volcaniques d’une ère ancienne ont découpé dans l’horizon de véritables orgues de basalte, tantôt finement aiguisées, tantôt massives et carrées comme des molaires géantes. À quelques kilomètres de là, des roches rondes et polies, savamment enchevêtrées, évoquent une sculpture de Picasso dans sa période africaine. Et, comme pour rendre hommage à ce musée naturel, des hommes y ont peint, il y a trente mille ans, de fascinantes peintures rupestres aux tons ocre et aux traits naïfs, montrant des hordes de fines gazelles lancées sur la surface de la pierre. Le soir, tout ce spectacle se retrouve enveloppé par la brume, tel un tapis de mousse gris et protecteur étendu au pied du mont Assekrem.

Depuis l’ermitage du Père Charles de Foucault, que l’on atteint après une courte, mais rude grimpée, la vue est imprenable. C’est dans cette humble bergerie que le religieux, d’abord aristocrate agnostique et dilettante avant de trouver la foi en 1886, passa une partie de sa retraite spirituelle, au plus près des Touaregs dont il devint un fin spécialiste. Près de cent ans après sa mort à Tamanrasset en 1916, les pères Édouard et Alain, vieillards, mais vigoureux, nous accueillent à l’entrée de l’ermitage, entretenant patiemment la mémoire et le savoir de leur prédécesseur.

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Texte : Cerise Maréchaud

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