Visiter Santo Domingo (Saint-Domingue), Voyage République dominicaine

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Santo Domingo (Saint-Domingue) - sebinho

Guide voyage République dominicaine, Saint-Domingue 2024/2025
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Santo Domingo, est la capitale de la République dominicaine. C’est la 1re ville des Amériques, et la ville de cœur de Christophe Colomb. Avant d’atteindre le centre colonial ancien, classé au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco, il faut traverser les quartiers périphériques, les faubourgs et le port. La 1re confrontation avec la ville moderne sera bien vite digérée en découvrant le charme et l’animation du vieux centre. Il n’y a pas balade plus agréable, d’autant que les façades du centre colonial ont retrouvé leur faste d’antan grâce à une politique de restauration généreuse... Pour mesurer toute la richesse intime de cette ville dans la ville, il suffit de voir ce qui se cache derrière les portes entrouvertes des demeures et palais, notamment les patios intérieurs aux murs de pierre blanche, au sol de carrelages anciens et au mobilier du XVIIIe s soigneusement conservé.

Autre surprise, l’impression réelle de liberté au quotidien. On a croisé des fêtes spontanées dans les rues de la vieille ville, à l’ambiance du tonnerre. Au-delà du centre historique, aujourd’hui bien propret et particulièrement tranquille, de ses places refaites à l’ancienne, agrémentées de bancs élégants en fer forgé et souvent d’une vénérable église en toile de fond, la ville « moderne » offre le visage d’une gentille cacophonie, aux artères bouillonnantes et animées, aux trottoirs un peu défoncés... Une cité qui vit et qui vibre.

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A voir à Sainto Domingo

  • Catedral Santa María la Menor : Édifiée de 1512 à 1540, c’est la 1re cathédrale des Amériques. Large, pas très haute, d’aspect trapu, construite en calcaire corallien, elle résista assez bien aux tremblements de terre et aux ouragans. Élevée en 1546 au rang de « Catedral Metropolitana y Primada de América » par le pape Paul III. En 1586, elle servit de quartier général à sir Francis Drake quand il mit la ville à sac. En 1795, à la suite du traité de Bâle, les Espagnols durent quitter l’île et se virent remettre par les Français l’urne supposée contenir les restes de Christophe Colomb (mort en 1506 à Valladolid). Jusqu’alors conservée près de l’autel central, celle-ci fut envoyée à La Havane puis à Séville. Mais, le 10 septembre 1877, le père Billini découvrit près de ce même autel une autre urne contenant aussi les restes supposés de Christophe Colomb. La différence entre les 2 urnes, c’est que la 2de portait l’inscription du nom du grand amiral, tandis que la 1re n’en avait pas. Les « nouveaux » restes de Christophe Colomb furent mis ensuite dans une sépulture en marbre de Carrare, édifiée en 1898, tandis que ceux de Diego Colón, son fils, et de Luis Colón, son petit-fils, 1er duc de Veragua, marquis de la Jamaïque et de La Vega, reposaient dans la crypte située sous l’autel. Cela dura jusqu’en 1992, date à laquelle les restes de Colomb furent transférés dans le Faro a Colón, monument grandiose à l’extérieur de la ville. Extérieur : la façade principale, qui donne dans la calle Arzobispo Meriño, révèle un style plateresque très ouvragé, qui tranche avec le reste de l’édifice. En bas à droite, emblèmes des rois et reines de Castille. Belle frise sculptée d’angelots sous le fronton triangulaire. La cathédrale ne fut jamais achevée, car l’Église et les colonisateurs investissaient déjà en masse dans un Mexique beaucoup plus rentable. Un pauvre campanile en brique, un peu incongru, remplace le clocher non achevé. Intérieur : De nombreuses chapelles entourent la nef principale. Chacune des chapelles présente un plafond à la décoration différente. Panneaux d’explications en plusieurs langues (dont le français) dans toutes les chapelles. Abside avec retombées d’ogives sur colonnes torsadées. Intéressant retable central en acajou du XVIIe s. S’arrêter également devant la chapelle de Saint-Côme et Saint-Damien, qui accueille le tombeau de Fernando Arturo de Meriño (président et archevêque en 1880). Bon, la crypte de la famille de Christophe Colomb est fermée au public. Elle renferme les urnes et les tombes des descendants du découvreur de l’Amérique, un privilège accordé à la famille par ordonnance de Charles Quint en 1537.
  • Museo de las Casas Reales : Pour comprendre l’épopée de la découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb, la conquête et la fondation d’Hispaniola (ancien nom de l’île de Saint-Domingue), c’est ce remarquable musée qu’il faut visiter. Voici l’un des plus intéressants édifices coloniaux de la ville. Construit en 1520 comme palais des capitaines généraux de la colonie (les représentants de la couronne d’Espagne), il fut aussi un temps résidence du gouverneur et siège de la Real Audiencia (Cour suprême). Il fut inauguré en 1976 par le roi Juan Carlos et la reine Sophie, soit la 1re visite d’un souverain espagnol depuis la colonisation du pays. Très belle fenêtre sculptée de style plateresque au-dessus du portail d’entrée, décorée des 3 blasons de Carlos V, de l’« isla Española » et de la ville. 
  • Alcázar de Colón : Édifié en 1511 pour Diego Colón, 2e vice-roi du Nouveau Monde, amiral de la mer Océane et gouverneur de Las Indias. C’était le fils de Christophe Colomb, qui succéda à Nicolás de Ovando comme gouverneur de l’île (de 1508 à 1515). Marié à María de Toledo, Diego Colón était le père de 7 enfants, dont Luis Colón, ancêtre de la lignée actuelle des Colón de Carvajal. La famille Colón y résida jusqu’en 1577. La construction de ce palais nécessita 1 500 ouvriers, qui travaillèrent, aux seuls burin et marteau, la belle pierre corallienne de la région. De même, l’ensemble des 72 portes et fenêtres ne nécessita aucun clou. Belle prouesse technique, compte tenu du caractère encore primitif de la colonie. Le palais présente un style gothico-mudéjar, avec des emprunts à la Renaissance italienne. Noter les superbes loggias à arcades. L’alcazar est construit au bord d’une petite falaise qui domine la rivière Ozama. À l’époque de Diego Colón, les eaux léchaient le bas de la falaise, car ni les quais ni la route n’existaient. Pendant 60 ans, l’alcazar fut le siège de la couronne espagnole aux Amériques. Les plus grands conquistadors passèrent par l’alcazar : Hernán Cortés, Francisco Pizarro, Ponce de León, Diego Velasquez et Juan de Esquivel, pour planifier les conquêtes de Cuba et de Porto Rico, de la Floride, du Mexique, du Guatemala, de la Colombie et du Pérou... D’autres événements importants y eurent lieu, comme le mariage en 1517 du cacique indien Enriquillo (symbole de la lutte des Indiens contre les Espagnols) et de Mencia. À la fin du XVIIIe s, l’alcazar fut abandonné et tomba en ruine. Triste destin pour un endroit qui fut la clé du pouvoir espagnol.
  • L’édifice, restauré dans les années 1950, abrite aujourd’hui un intéressant Museo colonial (notamment pour son ameublement). Après avoir passé la belle porte au décor plateresque, impossible de décrire toutes les richesses du musée. En voici les points forts.
  • Museo de Arte moderno : Un musée à l’architecture brute et bétonnée, qui offre un intéressant panorama de l’art contemporain dominicain. Les collections dites permanentes se trouvent aux 2e et 3e étages, les autres étages étant réservés aux expos temporaires. Dans la collection permanente, voir par exemple La Bachata et les Paysans de Yoryi Morel, puis les œuvres de Celeste Woss y Gil (Mercado, Desnudo), qui fut la 1re femme dominicaine à se consacrer entièrement à la peinture (influence des impressionnistes français) dans les années 1930-1940. Plus modernes, Ramón Oviedo (Uno que va, otro que viene) et Candido Bidó (Amantes en la aldea, El Paseo a las 10 AM). Enfin, dans un style furieusement contemporain, Bekis Ramírez (De la misma madera, une installation composée d’une série de visages gravés dans le bois) ou encore Luis Arias, avec sa Vision du Futur, pléthore de carafes illuminées composant une étonnante maquette urbaine. Une jolie visite pour les amoureux de l’art en général, et un bon complément à la visite du museo Bellapart.
  • Plaza de España : immense esplanade à niveaux et larges escaliers où se déroulent surtout les grands événements et les fêtes du pays. Dominée par le peu gracieux palais des Télécommunications, souvenir trujilliste que l’on tente d’oublier. On surplombe les remparts et le fleuve Ozama. Du fleuve, on y accédait par la puerta del Mar (ou puerta San Diego), édifiée en 1540. Ce fut longtemps la seule entrée depuis le port et la seule porte ornementée (de style plateresque). Remarquer, côté fleuve, le superbe écusson sculpté représentant les armes de Charles Quint (Carlos Quinto), avec l’aigle à 2 têtes et le blason de la maison d’Augsbourg. Place bordée côté ville de belles demeures coloniales abritant d’agréables terrasses de restos et cafés. Lieu vraiment délicieux la nuit mais on se contentera d’y boire un verre. Les vendredi et samedi, à partir de 21h, se déroulent normalement des spectacles gratuits de musique et de danse. Côté fleuve, le magnifique alcázar de don Diego Colón.
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