Traditions et coutumes Maroc

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Hammam

Hammam marocain © kicimici - Adobe Stock

Au Maroc, où il n'y avait guère de salles de bains dans les maisons jusqu'à une époque récente, le hammam tenait (et tient toujours) une place importante. Sur le plan de l’hygiène, mais aussi de la relation sociale.

En créant les thermes, les Romains furent les véritables inventeurs du hammam. Les musulmans, eux, les adoptèrent d'autant plus facilement qu'ils permettaient l'ablution totale, conformément au Coran, ce qui leur conférait une grande importance religieuse.

La signification sociale est tout aussi essentielle. Autrefois, une ville se jugeait par la beauté et la magnificence de son hammam.

Le hammam est composé de 3 bains situés dans 3 salles en enfilade. C'est un lieu où hommes et femmes viennent se laver et se détendre pour passer le temps. Une pratique non mixte. Alors quand il n’y a qu’un hammam, les hommes l’utilisent en général le matin et le soir, et les femmes l’après-midi.

Aujourd'hui encore, le hammam représente pour certaines femmes l'occasion d'abandonner, le temps d'un bain, leur cercle familial pour rencontrer des amies. Jusqu’il y a peu, c’était également au hammam que les mères venaient jauger les attributs physiques de leur future belle-fille !

Un voyage au Maroc ne serait pas complet sans une expérience au hammam. Si vous n’avez pas de savon, pas de problème, on vous vendra un bout de savon noir à l’entrée, ainsi qu’un gant pour vous frotter. Apporter une serviette pour éviter de vous brûler les fesses sur le marbre. Pensez aussi au shampooing ou au ghassoul, cette argile qui fortifie les cheveux.
Dans les hammams populaires, les tarifs sont fixés par l’État et s’élèvent à environ 20-25 Dh, gommage et massage non compris, services que vous pouvez prendre en plus. Dans les grandes villes, des hammams de luxe ont fleuri. Ce sont de vrais instituts de beauté, dont l’entrée se paye aussi chère qu’à... Paris

Religion

Le jeûne du ramadan

Les Marocains observent scrupuleusement le ramadan. L'islam étant la religion officielle, faillir à la règle en public pourrait être sanctionné par les forces de l'ordre.

Le jeûne du mois du ramadan est, pour les musulmans, obligatoire à partir de la puberté, sauf pour les femmes indisposées, enceintes ou allaitant, les malades (qui doivent rattraper les journées rompues) et les voyageurs. Ces derniers doivent le pratiquer à leur retour.
L'abstinence s'étend à tous les aliments liquides et solides, à la fumée, aux parfums et à tout acte sexuel. Puisque le but 1er du ramadan est la purification, physique comme morale, un moyen pour le croyant de se rapprocher encore plus de sa foi. Essayez d’être discret si vous êtes au Maroc à cette époque, abstenez-vous de fumer ou de boire de façon trop visible !
Le jeûne dure de l'aurore jusqu'au coucher du soleil, plus précisément tant que l'on peut distinguer un fil noir d'un fil blanc. Pendant le ramadan, en journée, le pays vit au ralenti : les horaires des banques et administrations sont différents et les rendez-vous professionnels souvent repoussés après l’aïd. La période du ramadan n'est pas idéale pour voyager car de nombreux cafés et restaurants sont fermés, et ceux qui ne le sont pas augmentent leurs prix.

Du fait de la mobilité lunaire, le ramadan tombe chaque année environ 11 jours plus tôt. En 2020, il débute autour du 24 avril. Ces dates, théoriques, sont validées le jour même après observation de la lune. Le ramadan dure 29 ou 30 jours, auxquels il faut ajouter les 3 ou 4 jours fériés de l’Aïd es-Seghir, la « petite fête » (appelée aussi Aïd el-Fitr, fête de la rupture du jeûne), qui clôt la période de jeûne. Le pays est alors sérieusement paralysé.

Les zaouïas

Il existe une autre forme de dévotion populaire que les habitants des villes caricaturent un peu en la distinguant d’islam des campagnes, par opposition à l’islam officiel des villes.
En effet, de nombreuses localités portent le nom d’un marabout (saint) local précédé du terme « zaouïa », qui désigne la confrérie dont il est issu et plus généralement le bâtiment à la fois religieux et scolaire qui l’hébergeait et dont il était à l’origine. Le terme « marabout » désigne, lui, le sanctuaire où il est enterré.
Une fois par an, un grand pèlerinage est l’occasion pour la population d’affirmer son appartenance à la communauté religieuse et par là même de bénéficier de la baraka du saint en question.

Les marabouts

Un marabout est un musulman sage et respecté qui fait l'objet d'un culte, équivalent d'un saint. Ce mot désigne aussi son tombeau. Pour beaucoup de femmes musulmanes, ce tombeau est un lieu privilégié où elles se retrouvent entre elles. En cas de difficulté, une femme peu instruite préfère s'adresser au marabout.

Savoir-vivre et coutumes

Ce qu'il faut faire

- Si vous êtes invité dans une famille à la campagne, n’hésitez pas à répondre à toutes les questions que l’on vous posera et qui, parfois, vous paraîtront indiscrètes. Est-ce bien votre femme qui vous accompagne ? Combien avez-vous d’enfants ? Que font-ils ? Quel est votre salaire ? Combien vous a coûté votre téléphone ? Combien vous a coûté votre téléphone ?
- Les tapis des demeures individuelles sont aussi respectés que ceux des mosquées. Voilà pourquoi il convient de se déchausser avant d’entrer dans une pièce quand on voit des chaussures près de la porte.
- On prolonge souvent la pause thé en acceptant plusieurs verres, même si l’on n’a plus soif. Au bout du 3e, on est en droit de refuser poliment.
- Le fait que des jeunes hommes se promènent main dans la main (ou plutôt doigt dans la main) est un signe d’amitié et rien d’autre.
- De nombreux mariages sont célébrés sans acte de mariage. Il suffit pour les 2 époux de réciter la fatiha (la profession de foi) devant 2 témoins et le couple devient marié sur le champ aux yeux de son entourage. Un acte particulièrement apprécié par les militaires, lesquels sont obligés pour un mariage avec acte de demander l’accord de leur hiérarchie... Mais aussi par les adeptes de la polygamie, car ils échappent ainsi au droit de véto du juge qui, selon la Moudawana (le code marocain de la famille), peut leur interdire une 2de union.
- Au hammam, ne pas hésiter à se faire masser. Attention, dans les hammams populaires (les meilleurs !), rien à voir avec un massage détente. On vous tournera et retournera vigoureusement pour « décontracter » tous vos muscles, allongé sur le sol de marbre. Une vraie expérience !

Ce qu'il ne faut pas faire

- Donner quoi que ce soit en échange de l'hospitalité que l'on vous offre. Si votre hôte, que vous soupçonnez d'avoir très peu de moyens, vous somme de rester pour dîner, préférez l'accompagner au marché pour effectuer les achats nécessaires au repas (que vous paierez vous-même) plutôt que de donner de l'argent. Vous aidez, sans pour autant mettre votre hôte dans l’embarras. 
- Porter une tenue un tant soit peu dénudée. Les shorts et les vêtements sans manches sont considérés comme indécents dans certaines régions peu touristiques. Sur les plages, le naturisme est interdit. Autour des piscines des grands hôtels, ne vous laissez pas non plus aller aux joies du monokini. C'est une règle de respect élémentaire à l'égard du personnel marocain.
- S'adonner au bronzage intégral sur la terrasse d'un riad, même tenu par des Européens. D'une terrasse à l'autre, tout se voit.
- Se faire des mamours en public.
- Essayer d'entrer dans une mosquée, une koubba, un mausolée qui n'est pas explicitement ouvert aux touristes.
- Se moucher bruyamment en public, surtout pendant un repas.
- Éructer bruyamment en fin de repas, sous prétexte de respecter une vieille coutume maghrébine. Toutes les familles ne pratiquent pas ainsi.
- Refuser le thé que l'on vous offre.
- Critiquer l'organisation marocaine (vos interlocuteurs ne s'en priveront pas, mais ça ne vous donne pas pour autant le droit de surenchérir), et surtout la religion ou la monarchie. Si votre interlocuteur vous interroge, vous pouvez exprimer votre pensée et vos étonnements, en termes mesurés et respectueux. On évite de rentrer dans un débat politique.

La politesse

Les Marocains utilisent des formules de politesse beaucoup plus longues que les nôtres. Elles appartiennent à un ancien code des usages toujours en vigueur. En particulier, Dieu qui se conjugue à tous les temps... inch Allah (« s’il plaît à Dieu »), accompagne toute phrase qui comporte un verbe au futur. Et quand le verbe est au passé, c’est Hamdoullilah (« grâce à Dieu ») qui ponctue la phrase !.

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