Lagon de Balos
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Carte d'identité Crète

Héraklion Port
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- Superficie : 8 335 km².
- Population : 617 360 habitants (recensement 2021).
- Préfecture de région : Héraklion (174 000 habitants).
- Langue officielle : le grec moderne.
- Monnaie : l’euro (prononcé en grec evro).
- Régime politique (Grèce) : république unitaire.
- Chef de l'État grec : Ekaterini Sakellaropoulou depuis janvier 2020.
- Chef du gouvernement grec : Kyriakos Mitsotakis depuis juillet 2019.
- Religion : orthodoxe à 98 %.

Économie

Tourisme

Jusque dans les années 1970, la Crète vivait principalement de l’agriculture quand, soudain, le tourisme a changé la donne économique, sur cette île magnifique hantée par les dieux, les cigales, le soleil et la mer... Cela n’a pas été sans heurts pour les paysages (bétonnage d’une partie de la côte nord) et la culture crétoise et, si l’intégration dans l’Europe a, certes, relevé le niveau de vie, elle a dans le même temps augmenté le coût de celle-ci. Cependant, le taux de chômage en Crète est nettement moins élevé que dans le reste de la Grèce. Alors, malgré les excès dus au tourisme de masse, c’est bien une manne qui est tombée miraculeusement sur l’île. Dès la fin des années 1990, on comptait en moyenne de 2 à 2,5 millions de touristes par an. Si les 1res années du XXIe s ont vu un net recul de la fréquentation, cette dernière est repartie à la hausse.

Une terre fertile

Les dieux ont donné à la Crète un sol d'une très grande fertilité, et même l'un des plus riches de Grèce ! L'île jouit en effet d'un climat tempéré, et vous verrez assez souvent des serres en plastique (la moitié des cultures sous serre en Grèce se fait en Crète) sous lesquelles poussent nombre de légumes, tomates, concombres, aubergines, ainsi que de nombreux agrumes et productions fruitières telles que mandarines, melons, pastèques, kiwis, avocats ou bananes.
Sans parler des vignes qui permettent la fabrication du vin crétois depuis plus de 4 000 ans.
Et puis, bien sûr, les champs d'oliviers à perte de vue qui, comme chacun sait, offrent la fameuse huile d'olive crétoise, exportée dans le monde entier.
Les productions agricoles représentent donc la plupart des exportations de la Crète.
Enfin, signalons un cheptel important de chèvres et de moutons, exploités pour leur viande, mais aussi pour leur lait et leur laine.

Côté industries, c'est plus maigre. Les principales activités dans ce secteur consistent à conditionner les produits agricoles et à les exporter sur le continent. Autres sources de revenus : la mise en bouteilles de l'eau minérale, le marbre, l'artisanat, les machines agricoles et quelques entreprises technologiques tournées vers l'export.

La crise grecque

La Crète n'a pas échappé à la tourmente qui a fait la une de l'actualité et emporté l'économie grecque. La crise de la dette a bouleversé la vie des Grecs au quotidien.

2012 confirme les craintes : économie toujours plus sinistrée (taux de chômage atteignant 25,1 % à la mi-2012), récession accrue (- 7 % en 2012), réformes structurelles exigées restant à venir... En 5 ans, l’économie grecque s’est contractée de 1/3, et la baisse des salaires de 2009 a été de 30 %.

Pourtant, malgré les propos rassurants, le vote par le Parlement, en avril 2013, d’une nouvelle baisse du salaire minimum pour les jeunes en disait plus que les propos officiels. Le chômage a atteint les 28 % en 2013.

Le changement dans la continuité

Début 2015, Syriza remporte les législatives sur un programme de refus de l’austérité. Les négociations se tendent avec les créanciers, le gouvernement appelle les électeurs à trancher par référendum... pour, finalement, entériner un 3e « plan d’aide » encore plus brutal que celui contre lequel les urnes s’étaient prononcées une semaine plus tôt !

En 2017, la dette est toujours abyssale (180 % du PIB). Les créanciers sont revenus à la charge, exigeant de nouvelles mesures d’économie avant de verser la prochaine tranche du « plan d’aide ». Au programme, une nouvelle augmentation des taxes, une accélération des privatisations, et une énième réforme des retraites, avec hausse des cotisations et baisse des pensions.

En 2017, ironie de l’histoire, on a appris que le pays avait dégagé un excédent budgétaire en 2016... Du coup, la note de la Grèce a été relevée. Pas vraiment une consolation pour l’homme de la rue, quand on sait qu’au printemps une 14e réforme des retraites a été votée (au final, les pensions ont baissé de 40 % en moyenne). L’accord signé le 15 juin 2017 entre la Grèce et ses créanciers s’est globalement inscrit dans la ligne des précédents, même si quelques petites avancées ont été enregistrées.

2018-2023

En 2018, on s’est unanimement et bruyamment réjoui, aussi bien du côté du gouvernement grec que de celui des institutions européennes, de ce qui a été présenté comme la sortie de la Grèce de la tutelle exercée par Bruxelles et le FMI.
Mais le pays reste « sous surveillance renforcée ».
En 2019, des pans entiers de l’économie tournent toujours au ralenti. Mais le tourisme florissant (34 millions de touristes en 2019) est considéré comme une bouée de sauvetage (20 % du PIB tout de même). Après les périodes Covid, l’été 2021 voit les touristes revenir en masse et contribuer fortement au redémarrage de l’économie, tout comme 2022 et 2023. Ces années mettent le secteur au beau fixe.
En août 2022, le gouvernement se réjouit de la fin de la tutelle de l’Union européenne. Le chômage est passé sous les 13 %, la dette n’est plus « que » de 180 %... Mais le pays reste « exsangue » socialement et la « monoculture » du tourisme, qui souligne la faiblesse de tous les autres secteurs de l’économie, inquiète les économistes.

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Le plus vieil olivier crétois
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posté par Denise Fontaine

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Neige en Crète
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Loutro
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