Bonjour,
J’y suis allée en avril 2017 et je confirme que les panneaux routiers sont bien écrits en arménien et en anglais (parfois en russe) sur les grandes directions. Donc en fait c’était assez facile pour ça.
Ce qui est plus difficile, si tu ne parles pas russe, c’est parfois de se faire comprendre hors Erevan. Après, parler avec les mains et sourire, ça aide ! Pour ma part, je me suis fait écrire par une personne dans un bead and breakfast le nom de mes destinations en arménien. On trouve toujour sà se faire comprendre, finalement ce n’est pas un souci.
Autre truc que j’ai appris en rencontrant d’autres voyageurs qui venaient d’Iran : installer Google traduction (et si possible télécharger l’arménien/français).
Le truc à savoir, c’est les tarifs depuis la gare routière de Kilikia à Erevan. Je m’explique.
Bus dans Erevan = 100 drams, qu’on donne au chauffeur en sortant du bus.
On paye toujours à la sortie du bus, le chauffeur rend la monnaie.
Bus pour Garni, Etchmiadzine, Achtarak et autre ville pas trop loin = 250 drams. C’est souvent indiqué dans le minibus, quand on monte à l’arrière. Faire comprendre au chauffeur ou on veut s’arreter, on trouve sinon toujours quelqu’un de sympa pour nous indiquer à quel moment il faut descendre.
Bus pour des destinations plus lointaines, sur l’axe vers Goris / Yeghegnazor et Khor Virap = 2 500 drams, et non pas 5 000 comme me l’a réclamé un chauffeur (avec paiement immédiat…). J’ai eu beau refuser et demander aux femmes assises dans le bus mais qui ne parlaient pas anglais, il s’est empressé de leur dire en arménien ce qu’elles devaient me répondre, à savoir 5 000 drams (ce qu’elles ont fait sur le papier que je leur avait présenté pour me répondre).
Pour les bus, si on ne sait pas le prix du trajet, demander aux gens installés dans le bus et pas au chauffeur, certains étant franchement malhonnêtes.
Pour les taxis, le prix normal est de 100 drams le km. Depuis l’aéroort, c’est l’arnaque, surtout si on arrive de nuit. On m’avait dit jamais plus de 5 000 drams aéroport- centre ville de Erevan. Ne pas hésiter à négocier avec le taxi. S’il refuse un prix raisonnable, négocier avec un autre. Pour ma part, j’ai attendu et trouvé un autre voyageur seul qui voulait aussi aller en centre ville, on a partagé les frais à 2 après avoir rudement négocié pour que le chauffeur n’applique pas prix demandé x2. En conclusion on s’en est tiré pour 2 200 drams chacun.
Pour les randos, il y a en a probablement de belles à faire. Pour ma part, je n’avais hélas pas de guide qui m’en proposait, d’où ma déception. Et puis fin mars-début avril, il y avait encore pas mal d’endroits avec de la neige. J’ai cherché à faire des photos du fameux guide Hiking and climbing in Arménia qui serait dispo au point d’info à Tatev, mais… il était fermé car trop tôt dans la saison.
Il semblerait que du coté de Dilidjan et d’Idjevan il existe des circuits un peu mieux indiqués car ailleurs il n’y a pas de trace des randos comme chez nous (point à confimer, je n’ai finalement pas eu le temps d’y aller voir).
Voilà. Bon voyage !