bonjour,
votre question n’est pas évidente à répondre car on ne peut pas comparer la vie à abidjan avant les événements et actuellement.
je vous dirais que vivre à abidjan auparavant ( en dehors du travail ) c’était la belle vie car je faisait du vtt le soir trois fois par semaine, une course un dimanche matin par mois dans différentes villes où la famille attendait l’arrivée autour de la piscine et on terminait par un repas de midi tous ensemble.
les autre week-ends on allait à la plage ou vers l’intérieur selon nos envies du moment.
si on avait trois jours on partait à sassandra ou san pédro où l’on pouvait passer un excellent week-end pas trop cher dans des hôtels restaurants de classe en bord de mer et en mangeant des langoustes par exemple. d’ailleurs souvent on revenait avec des langoustes dans la glacière achetées au port à l’arrivée des pêcheurs.
il y avait des gens qui faisait du bâteaux, qui péchaient, d’autres qui allaient à la chasse, qui faisait du moto cross, ou tout simplement qui allaient au club de remise en forme. il y avait des activités et des manifestations au centre culturel français.
il y en avait qui faisaient de l’aéromodélisme, de l’équitation, du golf.
il y avait ceux qui participaient à des courses de buggy moteur 2cv gonflés, ou à des rallys.
plusieurs boites de nuit super sympas avec des jolie filles et une bonne ambiance.
des quantités de petits bar africains très accueillants.
des petits restaux africains pour manger des brochettes ou du poisson ou poulet grillé pas cher mais aussi de bons restaux français, suisses (fondue) , vietnamiens de qualité, libanais avec leurs meze etc…
par contre en dehors de tous ces bons côtés il fallait travailler avec les ivoiriens qui comme tous les africains cherchent toujours à tester “le blanc” et à le mettre dans la difficulté jusqu’au jour où ils sont certains que l’on connait notre travail, qu’on peut leur apporter plus que ce qu’ils savent et surtout qu’il est inutile d’essayer de nous avoir car on les connait bien.
donc aujourd’hui avec la situation telle qu’elle existe que reste-t-il de tout cela (comme dit la chanson de trenet), quelle est la mentalité des ivoiriens envers les "blancs et les français en particulier, mais surtout comment vivent-ils leur vie actuelle après avoir vécu toute cette période difficile voir même mortelle pour certains.
peut-on exiger aujourd’hui d’un ivoirien qu’il travaille sérieusement après tout ce qu’il a vécu et l’avenir totalement incertain qui est devant lui, si l’un d’eux est un peu énervé comment va-t-il réagir à une remontrance.
n’oubliez pas que si ça va mal en europe comme c’est le cas aujourd’hui, l’afrique en subi les conséquences car toutes les matières premières dont ils ont besoin augmentent considérablement.
ça ne vous avancera peut-être pas beaucoup mais je n’ai pas mieux.
vous avez encore le temps de voir comment les choses vont se concrétiser en bien ou en mal.
salutations.