Bonjour Pevanda
Je vous réponds avec un peu de retard, car pour moi, la période des fêtes n’était pas terminée !
Globalement, je suis entièrement d’accord avec vous. La vallée de la Clarée et Névache sont une destination idéale pour les randonnées à la carte pour tous. De nombreuses balades sont très gratifiantes : refuges faciles d’accès, lacs, environnement bucolique.
A Névache, la randonnée et le ski de fond, parfois le VTT, étaient mes activités principales.
A Bessans/Bonneval (j’ai séjourné pendant une trentaine d’années alternativement dans l’un ou l’autre de ces villages), les randonnées “sportives”, la randonnée glaciaire et l’alpinisme figuraient parmi mes activités principales.
Cela dit il est toujours possible de s’adapter: par exemple, au lieu d’aller jusqu’au refuge du Carro en partant de la route de l’Iseran à Bonneval, se contenter de cheminer, face à un panorama grandiose, jusqu’au lac du Pys.
Le refuge des Evettes, les refuges d’Avérole et de Vallonbrun, le vallon de La Lenta, le Vallon de Bessans, sont tout à fait abordables, offrant des lieux où on peut jouer, vagadonder, rêver.
Un problème toutefois, outre l’altitude - n’oublions pas le petit de 3 ans - les chiens patous, notamment dans le secteur de Bessans.
Lors de mes derniers séjours en Haute Maurienne, en été 2022 et 2021, je n’ai pas vu de chiens patous, mais je ne suis pas retournée sur les alpages de Bessans.
En Haute Maurienne, pour des randonnées niveau facile/moyen, il est vrai qu’il faut un peu se disperser.
Par exemple, au cours de ces deux dernières années, j’ai également loué à Termignon (on peut y aller en voiture ou en navette à partir de Bonneval) pour un séjour de sybarite car j’avais décidé de me la couler douce
Je prenais une navette qui me montait jusqu’au parking de Bellecombe, à quelque 2.300 m d’altitude, non loin du refuge du Plan du Lac, dans le parc national, et là, un vaste choix de “randonnées confort”, au milieu des marmottes, s’offrait à moi.
Je ne fais plus d’alpinisme, je me limite souvent, disons à 1.200 m de dénivelée, je continue à faire du ski de fond, notamment aussi à Bessans et Bonneval, mais je tire toujours un immense plaisir de mes séjours dans ces destinations.
Un souvenir, déjà très lointain: la première fois que je suis venue à Névache, j’ai vu, depuis la navette que j’avais prise à la gare de Briançon, des écureuils qui se balançaient en sautant d’une branche à l’autre.