Je l’ai fait début novembre (2012, donc). Maroantsetra -> Cap Est
Guide (confirmé) = forfait : 240 000 Ar + 35 000 Ar (prime de déplacement)
le simple guide (pisteur) est à 120 000 + 35 000 Ar.
(pour info, la traversée direct en 4 jours est à 135 000 et le tour de la presqu’ile à 350 000 Ar, si je me souviens bien (pour un guide confirmé, moitié moins pour un pisteur)
Porteur = 12 000 Ar/jour
nourriture =
par personnes accompagnantes (guide & porteurs) = 6000 Ar/jour
pour soi : négociable. Moi, j’ai demandé au guide de faire le repas pour moi avec un budget de 10 000 Ar/jour
ça, c’est le budget quasi obligatoire, car fixé par l’office des parcs nationaux. C’est très cher pour le pays.
En sus, il faut ajouter :
- la pirogue (env 10 000 Ar par pers.) et le taxi-brousse cap-est -> Antalaha (8000 AR par pers). On peut éventuellement s’en passer en coupant la fin (donc ne pas aller jusqu’à Cap Est mais remonter sur Antalaha un peu avant) mais c’est un peu dommage de pas profiter de Cap Est.
- le logement. On est obligé de partir avec une tente (1 ou 2 nuits dans la forêt).
Pour le reste, on peut dormir chez l’habitant ou dans des lieux communs (écoles) pour 1000 à 3000 Ar. Ce qui peut être utile si on ne veut pas avoir ses affaires (tentes) en permanence mouillées.
- le pourboire des guide/porteurs (moi, j’ai rien donné au guide car je n’étais pas satisfait et j’ai donné quelques milliers d’AR au porteur qui était cool)
La durée de la traversée est d’environ 7 jours. Moi, avec un temps assez clément (2 jours de beau temps où on a pu bien avancer) et en faisant de bonnes journées de marche, j’ai fait 6 jours.
Mais hors octobre-novembre, il faut compter plutôt 8 ou 9 jours, je pense, car dès qu’il commence à pleuvoir beaucoup, les torrents se remplissent et ça devient très difficile de les traverser.
Bilan financier pour moi, tout seul, avec un sac très léger (donc j’ai négocié d’avoir qu’un seul porteur, ce qui n’est pas évident avec une tente) = env 550 000 Ar, soit 200 €
En passant, quelques conseils :
- éviter les chaussures trop volumineuses qui ne sèchent pas. privilégier des chaussures assez légères.
- évidemment, micro-pur ou système équivalent indispensable
- ce chemin passe par des villages très isolés (après la bifurcation du chemin “normal”). Ne comptez donc pas pouvoir acheter grand chose sur la route. Par contre, les gens sont du coup ravis et curieux d’accueillir des étrangers. Ne pas hésiter à demander à participer à la vie du village le soir (normalement, le guide devrait pouvoir vous introduire, et je regrette de ne pas avoir demander plus) même si très peu parlent français, ce qui limite les conversations.
- il pleut énormément et tout est humide. S’équiper en conséquence et bien protéger ses affaires (sacs plastiques)
à part ça, ça a été vraiment une grande expérience pour moi avec plein de souvenirs sympas. Même si j’ai été un peu déçu par la faune, la flore est magnifique et surtout, la population extrêmement sympathique et abordable.
Je suis juste tombé sur un guide très moyen (qui s’appelait Ramil) donc je ne recommande pas.
Il faut savoir que la plupart des guides de ce parc sont anglophones.