Bonjour,
Bien que vieille dinosaure libérée de l’obligation du travail, je me permets d’intervenir dans ce débat .
Je ne saurais qu’approuver le sens de l’épargne de VilPanda. Je peux seulement lui donner quelques conseils complémentaires.
Pour le matériel, une gourde est une dépense inutile . Une bouteille de boisson gazeuse (par exemple un générique de Coca Cola )est parfaite: plastique résistant à la pression, donc à la maltraitance du sac. Roulé dans le matelas mousse ,c’est une bouteille thermos 'on peut auusi choisir la vieille chaussette de laine réformée. Pour la douche de campagne ou la réserve d’eau, on peut récupérer un petit cubitainer de plastique vide. Pas de place dans le sac, très léger . On n’est pas obligé de boire le contenu au préalable, si on l’utilise pour la préparation du bourguignon avant de quitter son chez soi. Adduction d’eau créée en plaçant la réserve d’eau dans un micro sac en nylon suspendu aux bâtons de marche. Utilisable la nuit comme oreiller à eau par un cou délicat (d’après mon observation personnelle ,ce serait plus masculin que féminin).
Bol, couteau, cuiller ,sont largement suffisants pour ce qui est de la vaisselle.
Louis XIV considérait à juste titre la fourchette comme un honteux signe de décadence. Si Vilpanda, veut aller plus loin, il peut suivre l’exemple d’un grand maître ,Diogène le Cynique ,et se passer du bol.
Pour le ravitaillement, Théodore Monod traversait le désert avec dattes (la pâte de dattes, c’est moins cher et on en trouve en ce moment chez Aldi ) et huile d’olive. On peut aussi adopter le beurre ,un générique de vache qui rit, des flocons d’avoine, un générique de purée moussline, des rillettes de poisson (pas de liquide à jeter). De la poudre d’amande achetée au marché si vous voulez aller très loin dans l’avarice, à mélanger avec des flocons d’avoine et du lait en poudre Leader Price . Pas lourd ,pas cher.De la vitamine C en tube pour éloigner le risque de scorbut.
Pour la boisson, investir dans l’hydroclonazone, moins chère je crois que le micropur.
Choisir un endroit plutôt désert, où l’on ne peut rien consommer, et où les points de ravitaillement sont rares, avec des cabanes. Cela ne manque pas.
Une semaine dans le Capcir, ce n’est pas mal : de belles cabanes dans la vallée du Galbe ,avec cheminées (c’est utile en cas d’orage) , de très belles choses à faire dans les hauteurs . Une cabane à la Balmeta, d’autres dans le secteur de Fontromeu. Les vieux retraités que nous sommes ont tenu à l’automne dernier avec une semaine de ravitaillement du type indiqué dans le coin, sans descendre, avec les refuges gardés fermés.
Des bus à un euro pour les trajets des Pyrénées Orientales ( nous avons payé cela, assez honteux pour le trajet Les Angles Perpignan à l’Automne dernier).
Pour le trajet ferroviaire, pensez aux billets Prems.
Si, plus soucieux de l’épargne que nous , vous n’êtes pas au bout de la semaine saisi d’une frénésie de consommation qui vous fera consommer un repas gargantuesque au restaurant, vous penserez que les vacances sont le meilleur moment pour faire des économies.
Pour les câlins, un jeune radin doit savoir se hisser au niveau d’un ascète . Dois-je lui rappeler qu’Epicure distinguait les plaisirs naturels et nécessaires ,naturels et non nécessaires ,et ni naturels ni nécessaires? Le sage ne recherche activement que les premiers .
Bonnes vacances d’ascète ,et aussi d’esthète.
Calamity Jane