C’est un point de vue que j’assume du fait de mon âge.
Les événements attachés à ce musée, lieu de mémoire et de recueillement, je les ai vécus comme tous ceux qui étaient en âge de comprendre, en direct.
Je n’étais pas concernée sur le plan personnel mais pour autant j’en ai été marquée à vie comme tous, je crois.
Que l’on ait cru légitime de fonder sur les lieux de cette tragédie un musée pour transmettre ce fait d’histoire, je le conçois, mais il ne devrait être perçu que comme tel, c’est à dire absolument pas comme un site pour voyeurs.
Que les parents touristes y conduisent leurs enfants, soit! C’est une bonne chose, mais au-delà, je ne comprends pas.
Que les familles ou résidents qui ont été impactés dans leur âme soient concernés et s’y rendent en mémoire des disparus, est logique.
Pour le reste, je ne comprends pas.
Ce musée a coûté très cher.
Il faut l’amortir et, au-delà, le rentabiliser.
Il y a donc une démarche commerciale qui me gêne aussi.
Si en 2013, vous aviez suivi les échanges qui ont sévi avant son ouverture, vous auriez compris mon propos qui, même s’il date, reste valide, à mes yeux, du moins.