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Attention au déplacement “raciste” métro/réunionnais touristes/habitants sont la même population, tout autant victimes que bourreaux indistinctement.
Cela permet d’aborder un des aspects les plus DÉLÉTÈRES des survols en hélico: c’est une nuisance sociale au delà de la seule pollution sonore: c’est UNE ACTIVITÉ CLIVANTE avec une difficulté certaine pour les habitants les plus ancrés: d’être engagés dans un réseau de relations où dire une opinion risque de fâcher, “se fâcher avec 1 est se fâcher avec 50”, ce qui conduit à la soumission “par défaut”.
Tout cela crée une sale ambiance dans des lieux qui devraient être sereins et où le tourisme, qui n’est pas si développé que ça en quantité pourrait être un apport enrichissant.
Le ressenti des lieux est CLIVÉ quand on doit se taper 6 heures de vacarme non-stop dans “le paradis de la randonnée”, qu’en plein Parc National (dont la charte dit qu’ont doit “préserver le ressenti de quiétude dans les cirques, pitons et remparts”) survient une ambiance de guerre, et que personne n’ose rien dire de peur de fâcher.
Ce clivage installe une sale ambiance dans les lieux survolés, où les sourires aux touristes sont seulement commerciaux et où on ne dira rien “par solidarité économique”, vu qu’on associe les hélicos “au tourisme”.
Et par dessus ça, on a aussi le chantage au service (la crainte de ne plus être sauvé ou ravitaillé joue sur la peur de s’attaquer à l’hélico en général, on amalgame les deux ou pire, on finance par le tourisme des activité dont dépend une population ce qui est un dumping tuant la concurrence à d’autres solutions): cela ouvre la voie à tous les abus sans résistance, avec abus de pouvoir.
On ajoute encore la manipulation d’opinion (presse et média du coté des “acteurs économiques” qu’ils redorent), avec la distorsion du ressenti d’usine à gaz (vu le vacarme que ça fait, on s’imagine que c’est une bien plus énorme activité que ça, alors que ce n’est que une minorité de touristes et moins d’un pour 1000 de la population qui en profite: peu de bénéfice réel, peu de marge: on paye surtout du vent et de l’argent re-dépensé en carburant et pièces de rechange d’une économie externe à l’île, cela enrichi en réalité peu de réunionnais et pour tant de nuisances!!!).
Enfin, le plus beau, c’est d’exploiter une confusion visuelle avec le PGHM et gendarmerie que l’on honore par des articles de presse pour la bonne image de l’hélico…
Ce n’est pas la gendarmerie! C’est juste un hélico qui peut ainsi camouflé faire du rodéo aérien avec des touristes, autant qu’il veut sans qu’on hurle au scandale, car on croira à une intervention!!!
Avec tout ça, pour ne pas se prendre le chou on CLIVE le ressenti avec ce qu’on veut bien savoir. S’être fait “roulé” et avoir eu un séjour moins bien qu’on pensait est dévalorisant, déçu on ne va pas l’afficher déjà… Quand on a randonné sous le vacarme, vu des lieux dérangés des heures durant on se dira que “c’est pour la bonne cause”, “les secours”, “ravitailler Mafate”, “après tout c’est normal vu l’isolement de l’île”, ainsi après le choc d’un vacarme inédit en plein Parc National ou lors d’un séjour dans un cirque on ne va pas se prendre la tête à gâcher ses vacances à se plaindre et on n’en parle plus même avec 180 mouvements par jour en moyenne (66.000 mouvements d’hélico/an) et 50 à 150 survols/jours (Attention, les ULM en ajoutent une part énorme) jusque dans un parc national, tandis que les victimes au quotidien se soumettent à la loi… du silence.
Merci, touristes éventuels, mais pas que vous les touristes, mais bien vous tous, de comprendre plus en profondeur cette problématique…
Les collectifs et associations demandent UN MINIMUM DE RESPECT: qu’il soit au moins prévu un cadre horaire, de sorte que les nuisances des hélicoptères et des ULM puissent être évitables, et non pas n’importe quand, pas n’importe comment. Si c’est toute la journée n’importe où et n’importe quand et que le pilotage violent introduit de plus le bruit dans les habitations, c’est une agression qu’on ne peut ni éviter chez soi, ni en sortant prendre la calme dans la nature par ce qu’on a toutes les chances, entre hélicos toute la matinées et ULM jusqu’au coucher du soleil, d’être emme… dé dans les derniers lieux de repos.
Si le pilotage répondait à certains protocoles et horaires, que c’était organisé, que ça ne serait pas tout le temps dans la nature, en évitant les rodéos aériens qui s’entendent dans les maisons, on pourrait alors s’organiser pour disposer des lieux décemment sans nécessairement que ça soit purement et simplement interdit de visiter l’île par les airs… on demande au moins que cela soit GÉRABLE dans un quotidien concerné par la présence de ces prestations… Ça ne serait plus, à ce moment là, “une activité clivante”, mais il faut faire des sacrifices, des 2 côtés.
tant que ce secteur d’activité ne respecte ni les lieux ni les gens, merci de le boycotter au maximum.