Un grand cinéaste national Serguei Paradjanov ( Sarkis Paradjanyan) est né le 9 janvier 1924 à Tbilissi. Il est mort le 20 juillet 1990 à Erévan.
Un musée lui est consacré à Erévan. Artiste, musicien, peintre, il a inspiré sa pratique passionnée des collages. Sa vie et son art étaient mêlés.
Paradjanov est issu de l’une des plus grandes écoles de cinéma du monde, le VGIK de Moscou.
En 1950 Paradjanov se marie avec Nigyar Kerimova, d’origine musulmane Tatare, elle se convertit à la religion orthodoxe pour l’épouser, mais ses parents ne lui pardonnent pas cette conversion. Elle lui donne un fils, Suren. En 1964 et en 1968 Paradjanov réalise deux des chefs-d’oeuvre cinématographiques du 20e siècles. Les chevaux de feu et Sayat-Nova. En 1973 les autorités soviétiques le condamnent à cinq ans de travaux forcés, en 1974 pour “ commerce illicite d’objet d’art, homosexualité et aggression sur la personne”. En 1982 il revient de la prison malade (diabétique, cancéreux). Mais soutenu par plusieurs intellectuels géorgiens, il réussit à tourner deux films.