Bonjour à tous,
J’ai passé quinze jours au Soleil de Calvi en juillet avec deux enfants. Il n’a pas plu, au contraire il a fait très beau, hormis deux jours de grand vent. Nous étions en voiture, donc on a pu faire autre chose et on n’a pas eu à tester le train. Malgré ces conditions parfaites, je suis plutôt d’accord : ce n’était pas les vancances de l’horreur, mais franchement il y a beaucoup à redire sur ce CAMP.
Concernant le logement : en effet, c’est rustique mais il y a des photos sur le site. Donc on est prévenu et surtout on s’y habitue très vite puisqu’on ne fait qu’y dormir… quand on peut.
Entre les spectacles (mauvais) jusqu’à 23 h 00 puis la musique débile jusqu’à minuit, il vaut mieux s’organiser des moments de sieste. D’autant plus que les horaires sont dignes des lits de l’armée. A 9 h 30, fini le petit déjeuner (très mauvais, il est vrai, confiture d’hôpital, mauvais pain, il faut réclamer les fruits…) et vous n’avez pas intérêt à vous plaindre… le rappel à l’ordre est immédiat, alors que l’on vous empêche de vous coucher de bonne heure. Et au Camp de Calvi, l’heure c’est l’heure !!!
Sans compter qu’il arrive que le tracteur qui nettoie la plage s’amuse à refaire les routes au milieu du camp à 7 h 00 du matin. Et là encore si vous vous plaignez, l’impératrice Joanna, vous fais les yeux noir, quand on les voit.
Car c’est là que cela devient odieux. Au Camp de Calvi, on veut que vous vous sentiez comme des invités, mais comme des invités, il n’est pas question de se plaindre, de réclamer et ils oublient vite, que l’on paye une somme substantielle pour un lit de camp, de la bouffe très moyenne (en effet, on vous refile le lendemain, ce que vous n’avez pas mangé la veille, je me demande d’ailleurs ce que font les autorités sanitaires locales, car je ne crois pas que ce soit très autorisé) sans compter les nuits très courtes.
Si vous vous plaignez qu’il n’y a plus d’eau chaude aux douches, c’est la soupe à la grimace, en gros vous passez vite pour un râleur. C’est peut-être le cas vous me direz, mais je crois que Joanna et son cerbère (le grand costaud avec les cheveux gris) devraient se remettre en cause, sourire et être aimable. On ne leur doit rien. Ils oublient que l’on est des clients après tout.
J’ai vu beaucoup de messages positifs, je suis assez surpris car au bout de quinze jours, j’avais fini connaître pas mal de gens dans le camp (c’est bien un camp !) et je peux vous dire, que ça râlait sévère. Beaucoup était très mécontent de l’accueil de Joanna et son cerbère et des amis qui y sont allés en août, sont revenus en me disant : c’est fini, c’est notre dernier séjour.
C’est dommage, l’endroit est très beau. Et le reste de l’équipe est globalement plutôt sympa, pas du tout à l’image des deux adjudants chefs.