Bonjour !
Je suis revenu il y a quelques semaines d’un voyage en Arménie avec beaucoup de bons souvenirs, mais aussi un peu de frustration.
Je ne décrirai pas les visites etc… car il est facile de trouver ces infos et des photos. Juste le côté pratique utile aux voyageurs.
Pour situer, nous sommes partis en couple, avec sacs à dos bien remplis mais sans tente/couchage. Départ le 20 août.
Côté préparation, achat de deux guides :
- Bradt (en anglais) : très complet. Bien écrit, plans lisibles. Pas forcément axé tourisme routard, et plutôt avec véhicule. Mais de loin le meilleur sur le marché.
- Peuples du Monde (nouvelle édition 2015) : la catastrophe. Mise en page horrible, plans faits sous Windows Paint (et encore…), renseignements erronés ou datés (par exemple la nouvelle église des saints archanges à Etchmiadzin n’existe ni sur le plan, ni dans les commentaires. Et pour cause, elle a été construite en 2010…). De plus, ce guide est presque ouvertement acoquiné avec le BnB “Chez Yvette” à Garni, et offre donc la partie la plus détaillée du pays à ces environs. Sans oublier de préciser à chaque fois qu’il est possible de tout organiser avec le BnB (treks, taxis, etc…). Mais j’y reviendrai. Reste que c’est le seul guide en français totalement consacré à l’Arménie (outre le nullissime petit fûté), on ne pourra lui enlever cet avantage.
J’ai réservé les premières nuits à Yerevan via Airbnb.
J’avais l’intention ensuite de réserver pour la suite chez Yvette à Garni et de faire un des beaux treks de deux jours proposés dans le guide dans la réserve de Khosrov. Contactés par email, ils me proposent le trek à 200 euros (deux jours de rando, avec un guide traceur et une nuit chez l’habitant). Echange très rapide d’informations, agréable. Bon, c’est assez cher, mais pourquoi pas. Je demande si on peut laisser nos sacs de voyage à l’auberge pendant le trek, sachant que nous y aurions dormi avant et après. A partir de là, plus de réponse, même après relances. J’ai laissé tomber. Nous avons plus tard croisé un couple français qui nous a dit s’y être rendu dans l’idée d’y dormir, mais avoir rebroussé chemin devant l’accueil peu sympathique. C’est tout ce que j’en sais. Je n’y ai pas mis les pieds et ce BnB est peut être réellement formidable.
Les principaux écueils rencontrés sur place :
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la langue : très compliquée. J’ai appris l’alphabet en cours d’année, ainsi que quelques phrases. Cela m’a été d’une aide précieuse, notamment pour lire les destinations des minibus, et aussi faire rigoler les locaux en commandant mes plats aux restaurants après une grande inspiration (les mots sont “agglutinés” et très longs). Attention, 39 lettres, majuscules et minuscules, c’est du boulot ! Mais un vrai plaisir. Le plus simple est définitivement de parler un peu le russe, langue pratiquée dans tout le pays. Mais ce n’est pas mon cas. L’anglais n’est d’aucune utilité, même avec la plupart des jeunes.
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les taxis : la plaie. Bon, c’est valable dans beaucoup de pays, mais je les ai trouvés particulièrement insupportables et tenaces ici. Le manège est toujours le même : on vous repère (évidemment, vous ressemblez à un touriste…), on fait mine de vouloir vous renseigner/aider, et on finit après 2 minutes par vous proposer un service de taxi. Quitte à vous raconter des bobards sur l’existence de transports en communs par exemple. Et je ne parle pas des tarifs proposés…
Le mieux si vous voulez vraiment utiliser un taxi est de le réserver par téléphone, mais il faudra parler la langue ou vous faire aider.
Avion : Aeroflot, par Moscou. Très bien. En fait, la plupart des vols sont opérés en partenariat avec Air France. 350€ A/R environ.
Arrivée tardive à 1:30 à l’aéroport de Yerevan. Nous avons utilisé la compagnie “officielle” de l’aéroport : Aerotaxi. Forfait de 6000 dr pour le centre ville. C’est cher, mais quand on arrive à cette heure ci, on dit oui. Et chose importante, ils prennent les euros ! Très pratique quand on n’a pas encore fait de change.
Hébergement chez l’habitant en haut de Mesrop Mashtots, à deux pas d’opéra et du Matenadaran, par Airbnb. Très bien, super convivial. Un lit dans une chambre, et plusieurs lits dans un grand salon. Les murs sont couverts de tableaux, c’est un atelier d’artiste (s). Armina parle français ! 10€ par personne. (je peux donner l’adresse par mail). On nous a réservé le taxi pour le retour à l’aéroport à la fin du voyage : 2200 dr.
Yerevan :
Ville très agréable. On s’y sent à l’aise. Pas mal de pollution, on le sent bien quand on y revient après avoir fait un tour en province. Beaucoup d’animation le soir (concert de jazz à cascade), et beaucoup de cafés sympas. Petite préférence pour la Beer Academy, près d’opéra.
Côté restos, bons retours d’Erevan Pandock (au moins celui près de Republic), The Colour of Pomegranates (Zakian st). Un peu moins d’Afrikan Pandock (cher et trop touriste). Mais globalement c’est difficile de mal manger, même les cafés proposent des plats souvent faits sur place et très bons.
Outre les classiques (Matenadaran, musée d’histoire, etc), je suggère vraiment la visite du musée Sergey Parajanov (Dzoragiugh st). Pourtant “connu” pour ses films, le musée montre ici une collection impressionnante de collages et autres oeuvres picturales très originales. Très, très intéressant.
Garni/Geghard :
Il faut bien aller au fameux “Mercedes garaj” ou “Mercedes Service” pour prendre le marshroutka. Pour ça, suivez les indications des guides (justes pour une fois), ou bien plus simple : prendre le trolley bus qui remonte Mesrop Mashtots !
Notez que juste à côté du garage Mercedes il y a un excellent marché typique et fermier, où vous pourrez faire le plein de soudjouks aux noix et autres délices, et vous promener dans les étals. Demander le Nor norki shouka.
Ne pas se limiter au temple de Garni et au monastère. Il faut descendre voir les orgues basaltiques, elles sont magnifiques.
Goris :
Pour y aller, oubliez les indications des guides : il n’y a pas de marshroutka pour Goris, et surtout pas derrière le Rosia trade center ! La solution, aller à Kilika (la gare centrale) et prendre un marshroutka pour Stepanakert qui vous y déposera. Je comprendrai un peu tard qu’aller à Kilikia était la solution à tous nos problèmes de déplacements.
Bon, là, nous n’avons pas eu de chance. Il a plu pendant trois jours et trois nuits non stop… Trois mois qu’il n’est pas tombé une goutte, et maintenant c’est 12°C et brouillard sans visibilité à plus de cinq mètres. La poisse. Est-ce à cause de cela, nous avons trouvé les gens peu agréables. Certains se moquant ouvertement de nous quand nous faisions du stop sous la pluie par exemple (ralentir en voiture pour redémarrer en trombe avec gestes et rires). Bref, morosité ambiante.
Dormi au Goris Hostel, moyen (7000n dr/pers je crois). Et comme il était plein la première nuit, on nous a arrangé une chambre au même prix à l’hôtel Goris juste à côté (on ne peut pas confondre lol), immense hôtel soviétique mais très bien rénové et complètement vide. Ambiance Grand Budapest pour ceux qui ont vu le film…
Pour manger, un seul vrai resto/bar, le Deluxe Lounge Café dans le parce de Vienne. C’est en fait le nouvel emplacement du SKS rue Narekatsi que vous trouverez dans les guides (il y a des bureaux maintenant à la place).
Ou le café rue Tatevatsi, avec vue sur les trogodytes, mais service/accueil peu agréables.
Bref, on arrive quand même à visiter Tatev entre deux nuages, et on part. Le temps tout de même de prendre en photo toutes les pages du mythique livre de randonnées en Arménie (Hiking and climbing) au point d’informations près du monastère.
Yeghegnadzor :
Pour y aller de Goris pas de taxis. A cause du mauvais temps, personne ne vient à Goris de Yerevan, donc c’est la pénurie. Donc “faux stop” jusqu’à Sisian (on nous demande 3000 dr…), et vrai stop par la suite (deux militaires vraiment sympa).
3 nuits chez Ruzan (Spandarayan st ; +37494692363). Bonne chambre, super petit déj (découverte de la confiture de noix entières, excellent), et Ruzan est prof de français et de religion. Bref, on peut lui poser plein de questions. Son mari fait le taxi au bon prix, et ne compte pas le temps d’attente.
Visite de Noravank. Pour moi le plus bel endroit du pays.
Le trek de Spitakavor et Boloraberd : il y a deux chemins pour monter jusqu’à Spitakavor, un pour les jeeps et un à pied. Nous avons fait l’erreur de monter par le premier (celui qui part à gauche au panneau explicatif à la sortie du village de Vernashen) et n’avons jamais trouvé l’embranchement pour redescendre par le deuxième (herbes hautes probablement). Je conseille donc de monter par le second chemin (celui qui longe le ruisseau). Il est possible de monter jusqu’à la forteresse, mais c’est assez difficile. Superbes vues.
Le trek de Tsakhats Kar et Smbataberd : plus facile (bien sûr, tout dépend de la météo…). Ne pas revenir sur ses pas comme le suggère le guide Hiking, mais descendre de la citadelle (un chemin part à côté des antennes téléphoniques) jusqu’au village de Yeghegis. Attention aux serpents sur cette portion. Beau village avec plusieurs centres d’intérêt (église sans nef, cimetierre juif, etc…).
Vraiment de très belles randonnées.
Quant à la ville en elle-même, nous l’avons trouvée bien plus accueillante que ce que les guides en disait. Par contre, il n’y a qu’un seul resto/bar, le Aygi, près de la vieille grande roue (!). Attention, il ferme en cas de pluie. Les autres établissements sont au bord de la route principale, donc excentrés.
Nous sommes remontés avec Ruzan et son mari jusqu’à Sevan, en passant par le caravanserail de Selim, Noratous, Hayravank et Sevanavank. (18000 dr je crois).
Nous avions prévu de rester à Sevan, mais l’envie nous en a passé (des restos et des jetskis, bof). Retour à Yerevan.
Alaverdi :
Pour y aller, ne pas suivre les guides, comme d’habitude, vous ne trouverez rien du côté de Khorenatsi st ou Agatageghos st. Allez à Kilika. Le trajet et disons… périlleux, surtout si le chauffeur n’est pas de bonne humeur
Dormi deux nuits chez Iris, BnB bien connu. Et pour cause, elle sait mener son affaire. Attention, les guides la localise à Sanahine, mais c’est bien loin du monastère. C’est situé sur la route principale, un peu avant Alaverdi. Vous ne ferez aucune excursion à pied au départ du gîte ! Chambre double avec SDB privée (9000 dr/pers après discussion, car il ne restait plus que la chambre la plus chère). Bon petit déj, et possibilité de dîner pour 6000 dr (bon, avec vin et parfois eau de vie).
Irina nous informe d’une arnaque pratiquée par les taxis (encore eux!) dans les parages. Certains ont des pactes avec les gros hôtels des environs. Le principe est simple, on vous démarche ou vous choisissez un taxi lorsque vous descendez du marshroutka pour rejoindre votre Bnb ou autre. Vous aurez beau donner l’adresse, montrer une carte, on vous emmènera tout de même à un autre hôtel. Là, bien souvent, le voyageur exténué ou peu vigilant mettra ça sur le compte de l’incompréhension et finira par loger à cet endroit. Et je confirme ses dires, puisque cette mésaventure venait justement d’arriver à un italien que nous avons rencontré sur place. Bref, le mieux est d’appeler Irina une fois arrivé (elle se débrouille en anglais), et elle vous enverra un taxi d’agence au tarif qui devrait normalement être pratiqué dans tout le pays : 100 dr / km. Et il faudra faire de même lors de vos excursions dans les parages pour revenir au gîte. C’est très pratique.
Sur place, la superbe randonnée de Haghpat à Sanahine (toujours dans le guide Hiking. Iris possède des feuilles de route, mais elles ne sont pas aussi détaillées). A faire dans ce sens, c’est bien mieux. Attention, petite difficulté avec un peu d’escalade de rochers, entre la petite église en hauteur et le plateau aux pylones (vous comprendrez sur place). Nous avons randonné avec deux autres couples présents au gîte, c’était non seulement très agréable, mais aussi un plus pour prendre les décisions de direction. De Haghpat, après être passé devant l’avion MIG (c’est le village des frères Mikoyan !), descendre tout en bas du village, à travers les blocs d’immeuble, jusqu’au téléphérique qui redescend jusqu’à Alaverdi (on ne le voit qu’au dernier moment). Il est assez impressionnant mais tout en douceur. Une fois en bas, boire une Kilikia pour récupérer, et appeler Irina qui vous enverra un taxi.
Sanahine, Haghpat et la randonnée qui les fait se rejoindre sont vraiment des incontournables.
Nous décidons de rester dans les parages puisque les paysages sont vraiment beaux, et surtout, verts ! Ca fait du bien après les plaines et montagnes désertiques du sud (qui ont certes du charme aussi). Nous choisissons donc une destination au hasard : le village de Dsegh (prononcer Deussérr). Juste parce qu’il y a un hébèrgement dans le guide PDM et que le livre “hiking” y situe une randonnée. Sinon, aucun site particulier dans les environs semble-t-il.
Irina nous trouve un taxi pour y aller, qui nous arrêtera en chemin à Odzoun et Kobayr (attention, 15 minutes de grimpette un peu raide, mais ça vaut le coup !). Toujours 100 dr/ km. Je ne me souviens plus du prix de chaque arrêt, mais c’est correct et on peut rester autant qu’on veut.Nous arrivons à Dsegh et galérons pour trouver notre BnB. Et pour cause, il y en plusieurs, ce qui semble étrange pour un village si peu touristique. Personne ne connaît “Chez Byureghik” puisque le BnB s’appelle en fait “Chez Arima”. Bon, encore merci “Peuples du monde”…
Il y a une pancarte en français sur le portail (Association pour la promotion des chambres d’hôtes en Arménie), comme sur les autres BnB du village, surprenant. Probablement un peu comme ce qui se fait à Vardenis au sud du lac Sevan, mais je n’ai rien trouvé concernant Dsegh sur internet. Pas sûr que la promotion soit importante…
Byureghik est bien le prénom de notre hôte. C’est une dame d’une extrême gentillesse sous des abords un peu rudes. Attention, elle ne parle pas un mot d’anglais, panique dès qu’elle ne comprend pas tout de suite ce qu’on essaie de lui dire, et appelle immédiatement sa fille aux USA (quelle que soit l’heure !) même si on lui dit qu’on arrivera bien à se débrouiller lol. Charmant et très drôle. 4500 dr/nuit, 1500 le petit déj, 6000 dr le dîner. Oui, il est cher, mais ce sont les deux meilleurs repas que nous avons fait en Arménie. Byureghik fait venir sa soeur et vous prépare un vrai festin… exclusivement végétarien. Oui, pourquoi pas. Je ne le suis pas mais je me suis régalé.
Outre le fait que Dsegh soit un village plutôt agréable et situé dans sur un plateau magnifique, c’est aussi le lieu de naissance de Toumanian, le Victor Hugo local. Il y a une maison musée que nous n’avons pas visitée.
Du village, il est vraissemblablement possible de faire la randonnée du Hiking en sens inverse, c’est-à-dire en descendant vers le Debed et l’hôtel Tufenkian. Nous ne l’avons jamais atteint, peut-être que le sentier a disparu ou nous l’avons loupé. Nous sommes donc remonté vers le village. Ce n’est vraiment pas un problème puisque marcher simplement sur ces pentes aux plateaux herbeux avec les vaches est un enchantement. Il est impossible de se perdre. A voir dans les parages, l’église des 40 enfants, en ruine. Selon les versions, elle est nommée ainsi en souvenir de 40 anfants ayant survécu miraculeusement à un massacre, ou en mémoire du massacre de ces 40 enfants… Faites-vous votre propre histoire.
Autre marche à partir du village, très facile : traverser les champs vers le nord, avec les aigles qui tournoient au-dessus de vos têtes. La colline au cimetière dans le dos, vous arriverez à un chemin qui descend dans une autre vallée, forestière cette fois-ci (une bénédiction sous le cagnard). Vers le monastère en ruine de Surb Grigor Bardzrakash. Si vous aimez l’ambiance “vieilles pierres et végétation à la Indiana Jones”, vous serez servi, c’est magnifique (Bardzrakash St. Grigor Monastery: Architectural Jewel of Dsegh Village in Lori). Et le fait de savoir que nous ne sommes certainement que quelques privilégiés à en profiter augmente le plaisir. Nous n’avons pas croisé d’autres touristes à Dsegh, mais le livre d’or de Byureghik nous prouve que nous ne sommes pas les premiers même s’il n’est pas bien épais.
Toutes les excursions sont (encore) visibles sur un paneau sur la place centrale. Il y a plein d’autres randonnées à faire en se promenant au hasard (mais ça ne sert à rien d’aller jusqu’à l’étang à l’est, c’est sale et moche). En tout cas l’endroit que j’ai préféré dans notre périple.
De la place centrale vous pourrez aussi prendre le bus pour Vanadzor vers 9h. A Vanadzor (ville industrielle vraiment déprimante), la gare routière est super fonctionnelle. Guichetiers, horaires, etc… Dix fois plus pratique qu’à Yerevan !
Etchmiatzin : une nouvelle fois, vous ne trouverez pas de marshroutka à l’angle de Mashtots et Sarian st… Ils vous attendent tous à la queue leu leu à la gare de Kilika, bien évidemment (je me suis encore fait avoir…). Un départ toutes les 30 minutes environ. Possibilité de s’arrêter à Zvartnots en chemin.
Etchmiatzin vaut plus pour son atmosphère que par sont intérêt architectural. C’est le centre religieux arménien. Je dirais que si vous n’êtes pas vraiment sensible à cet aspect, le détour est dispensable.
Voilà le tour de quelques points marquants, mais j’oublie plein de choses.
Je n’ai pas pu faire tout ce que j’aurais voulu (randonner à Amberd et jusqu’au sommet sud de l’Aragats, au moins), en partie à cause du temps perdu dû à la mauvaise météo au début de notre voyage, mais aussi aux difficultés de déplacements. Je pense que pour faire un tour correct du pays en voyageant ainsi, il faut bien prévoir trois grosses semaines. Ou alors louer une voiture, pour au moins une partie du voyage. En tout cas je n’arrive pas à comprendre comment certains (et c’est pourtant la majorité des touristes) peuvent faire l’Arménie et la Géorgie en deux semaines chrono. Mais nous sommes peut-être mauvais après tout ^^.
Les guides le conseillent, et ils ont raison sur ce point : il faut acheter une carte de téléphone dès les premiers jours. Je ne pensais pas en avoir besoin, mais c’est nécessaire. J’en aurai eu pour 9€ au lieu de 50€… Hum.
Il est très utile de dégotter une bonne carte routière du pays (celles éditées par Collage à Yerevan) même si on ne conduit pas. Nous avons fait toutes les librairies de la capitale, ils étaient apparemment en rupture de stock. Etrange. Nous l’avons trouvée à la boutique de souvenirs de Tatev, puis dans d’autres musées.
Le change : effectué rue Zakyan (presque à l’angle avec Amiryan st., tout près du Yerevan Pandock). Excellent taux malgré l’emplacement très central.
Concernant la saison, je pense qu’il vaut mieux partir au printemps/début d’été. Même si les paysages de végétation brûlée par le soleil ont leur charme, ce doit être vraiment magnifique quand tout est vert et fleuri. Et il fait aussi moins chaud. Impression confirmée par nos hôtes. En tout cas c’est ce que je ferai s’il y a une prochaine fois !Enfin je ne peux que reconseiller d’apprendre l’alphabet et quelques mots si vous ne connaissez pas le russe. Le petit livre Assimil n’est vraiment pas intuitif, mais il n’y a pas mieux sur le marché avec ce format.
Voilà ma petite pierre à l’édifice, car j’ai été bien heureux de trouver quelques renseignements sur le forum avant de partir.