Chère Madikea,
Il y a du vrai dans ce que tu dis.
Mais ça veut dire aussi que tu es enferrée dans un système que je refuse.
Mais moi, c’est moi… lol…
Tu sais, on peut vivre différemment, ce n’est pas bien compliqué. Mais il faut avoir un mode de vie particulier… et d’emploi finalement.
Mais le mode d’emploi, c’est tout simplement le système D. Tout en gardant les grands principes du respect de la nature et des personnes, ça va de soi.
Lorsque je naviguais en solo sur mon petit bateau, au bout de 3 semaines de nav’, lorsque je voyais la terre se profiler, je disais m***, la terre ! Et j’avais envie de repartir ou continuer sans la toucher.
Un proverbe marin dit : “en bateau, le danger c’est la terre”
Comme c’est vrai (au propre comme au figuré… encore une fois)
Je vis actuellement dans un petit village de descendants d’indiens Charruas sur les bords du Rio Negre : tu peux vivre quasiment en autarcie, tu fais ce que tu veux, personne de t’oblige à rien… LE BONHEUR !
Ca se complique juste pour ceux qui veulent s’expatrier dans mon pays d’adoption en gardant leurs moeurs et coutumes. Ils vont dans les “villes”. Plantage assuré, il critiqueront tout, dont le coût de la vie, en se sentant en plus arnaqués.
Pour revenir à ta réponse, tu as sûrement raison de dire qu’il faut alimenter parcs en tous genres… et payer… payer… soi disant pour l"entretien". Et pour faire venir des cars et encore des cars… et remplir les hôtels et viderles boutiques de souvenirs. Parce que c’est ça qui rapporte !
Je me refuse d’adhérer à ce type de tourisme.
Finalement, qu’on était bien dans les années 70, et avant…
Iguazu par exemple (pour ne citer que ces cataractes), tu passais où tu voulais, tu organisais ta balade, tu étais conscient de la beauté du site, avec loin de toi l’idée de polluer… On se sentait tous “responsables” en ce temps là.
Aujourd’hui Iguazu 2017 est devenu une pompe à fric.
(et pas sûre DU TOUT que ce soit uniquement pour l’entretien !)
Et tout à l’avenant.
Bon, je m’éloigne un peu du sujet, tout ça pour dire que la liberté d’action n’a pas de prix… mais qu’on sait nous rappeler un prix en instaurant des péages et tout autre formes de paiements.
Rentrer à la queue leu-leu quelque part, je laisse ça aux voyages organisés… ou aux privés qui veulent suivre leur rythme.
En Argentine, aujourd’hui, l’idéal est de voyager par bus. Au moins on voit du paysage, les bus sont très bien équipés, et leur prix est très modéré.
Sur place tu peux toujours louer une voiture (si tu peux te le permettre), ou bien tu fais du stop (très prisé le stop et absolument pas dangeruex dans ce coin de la planète)
Ainsi TU GARDES TON INDEPENDANCE et TA LIBERTE !
Si tu évites Valdes (puisqu’on parle de l’Argentine), ce que tu découvriras par toi-même “à côté” risque d’être bien BIEN plus excitant !
Voili-voilà.
Ce n’est que mon avis.
A chacun son trip.