VOICI LE COMPTE RENDU DE NOTRE SEJOUR ENVOYE A CATHY UITERDIJK, CONTACT DE L’AGENCE AVEC QUI NOUS AVONS PREPARE LE VOYAGE. ELLE VIT EN FRANCE.
Bonjour Cathy, Après avoir eu le plaisir de préparer le voyage avec vous, nous sommes de retour d’Ouzbekistan où nous avons passé, en grande partie, un excellent séjour dans ce pays des “Mille et une nuits”. Les villes enchanteresses…la population accueillante… La partie du circuit vers Debbent- Boysun –Langar, que nous avions demandée à découvrir, nous a particulièrement comblés par la beauté de la nature, l’authenticité des villages et la visite d’une forteresse d’Alexandre le Grand. Le circuit nous a tout-à-fait convenu. Odil, notre guide, fut pour nous un passeur de culture emprunt d’humour mais aussi d’empathie et de générosité. Nous l’avons beaucoup apprécié. Il a répondu parfaitement à nos attentes pour faire ressortir les diverses facettes de la culture du pays. Ce fut un must de l’avoir comme compagnon de voyage car il a une personnalité intéressante et attachante. Il a aussi eu la délicatesse d’organiser un petit évènement à l’occasion de mon anniversaire à Boukhara. Bravo pour le choix du guide. Par contre là où nous avons des réticences, c’est en ce qui concerne la communication et le sens des responsabilités du patron de l’agence Authentic Travel, Soukhrob BOBOKALONOV. Nous l’avons expérimenté par deux fois: 1° A Khiva, Odil nous a demandé si nous étions d’accord de partager ses services avec un couple de Françaises qui n’avaient pas de guide et qui voyageaient avec Authentic Travel . Nous avons accepté pour dépanner. La situation a duré 2 jours. Il nous paraissait anormal de devoir prendre à notre charge les problèmes de l’agence en assumant le prix du guide à part entière. La situation a été régularisée mais suite à notre demande. Ce ne fut pas l’initiative de Soukhrob. 2* A Boukhara nous devions loger au “Grand Emir Résidence” et nous avons été logés au “Golden Bukhara”. Lorsque nous sommes arrivés, le soir, nos valises ont été emmenées au 2ème étage sur le toit, l’hôtelière nous signalant que les chambres du 1er étaient occupées par un groupe de Turcs. Il était 20 heures, nous étions fatigués et devions encore trouver un restaurant pour aller manger. Nous étions pressés et nous avons dit OK pour la chambre en pensant que ce serait probablement plus calme. C’est en revenant après le repas que nous nous sommes rendu compte de la situation: pas de lampe de chevet sur les tables de nuit, la porte de la SDB qui ne fermait pas, d’énormes tuyaux d’évacuation près du WC comme dans une cave, une machine à laver dans la SDB coincée contre le lavabo, et surtout une odeur d’égout émanant du conduit d’évacuation de la machine à laver ! Le lendemain, Odil signala à l’hôtelière que nous acceptions de rester dans la chambre aux conditions suivantes: enlever la machine à laver de la SDB, boucher le conduit d’évacuation des eaux pour supprimer l’odeur et installer des lampes de chevet. Ce fut fait. Cependant pour la dernière nuit, la machine à laver avait été réinstallée dans la SDB et des draps séchaient sur le toit. Notre SDB avait donc servi de buanderie pendant la journée. Le plus pénible c’est que nous avons été réveillés tous les deux à 3h30 du matin par une odeur pestilentielle émanant de la SDB …nous avons ouvert la porte, il y avait du vent…odeurs ou claquements de porte…nous n’avons plus pu dormir! On nous avait fait dormir dans une chambre de service avec pour salle de bain une buanderie! Nous avions déjà été trop gentils d’accepter cette chambre mais, là, l’hôtelière ne respectait pas l’accord convenu, ne nous respectait pas ! Elle remettait donc tout en question ! Odil a signifié notre mécontentement à l’hôtelière qui, consciente de sa faute, a demandé ce qu’elle pouvait faire pour réparer le préjudice. Nous lui avons répondu que la chambre que nous avions occupée valait à peine la moitié d’une chambre correcte. Elle a reconnu ce constat. Cependant nous avons estimé que ce n’était pas notre rôle, à nous, de régler financièrement le préjudice avec l’hôtelière mais à l’agence qui avait loué la chambre. A priori l’agence n’avait pas à tolérer que ses clients soient traités de la sorte, ni que son contrat de location passé avec l’hôtel ne soit pas respecté. Odil a immédiatement relaté les faits à Soukhrob. Mais à notre étonnement, nous n’avons eu aucune réaction de sa part ! Il n’a donné aucune suite. Ce n’est que le dernier jour du voyage, grâce à l’insistance d’Odil, que Soukhrob nous a enfin téléphoné. Et alors, là, ce ne fut pas pour manifester de l’empathie… ni pour présenter des excuses ! En fait il nous a reproché, avec suffisance, d’être des gens difficiles!!!.. à cause de notre infortune ??? Quelle meilleure défense que l’attaque? En fait il n’avait pas réussi à négocier à son avantage le problème de la chambre du Golden Boukhara et il nous rendait responsables de son différend avec l’hôtelière. Ce n’est pourtant pas au client à endosser les problèmes lorsque le contrat de voyage qui nous lie à l’agence n’est pas respecté; c’est à l’agence à les résoudre pour la satisfaction du client. Enfin, Soukhrob a conclu l’appel téléphonique en demandant: -”Vous avez fait un beau voyage?” –“Oui… ” –“Alors de quoi vous plaignez-vous?” Soukhrob a fait preuve d’un manque du sens de responsabilité et d’un manque de professionnalisme. Nous ne pouvons dans ce cas émettre un avis positif sur l’agence. C’est dommage pour ceux qui y travaillent avec professionnalisme. Voilà, Cathy, le compte rendu circonstancié et, je crois, le plus objectif possible de notre expérience en Ouzbékistan avec Authentic Travel. Cordialement,
N.B. NOUS N’AVONS PAS EU DE REPONSE DE L’AGENCE