Une semaine de vacances : au programme, Naples ? Pompéi ? la côte amalfitaine ? une île ? Il est évident qu’il a fallu faire des choix… Alors, on planifie : visite de ceci, de cela etc. En étudiant le site du théatre San Carlo, je vois la représentation de la Tosca de Puccini. Ni une ni deux, je réserve pour le premier soir, déjà un goût de vacances prononcé !! 
Nos transports : l’avion, la navette bus appelée Alibus (5 euros par personne), le train (le fameux Circum… une antiquité roulante ; mais également l’équivalent de l’intercité), les bus locaux notamment sur l’île d’Ischia (impressionnant quand ils se croisent sur les routes escarpées), ni bus à Naples ni taxi, trop de circulation, on a préféré jouer les piétons…
Le spectacle au théatre San Carlo : Magique. Les grands airs de cet opéra m’on accompagné pendant tout le séjour. Même si on a raté le 1er acte cause retard d’avion de plus de 2 heures…
Séjour de 3 nuits à Naples sur place pour sillonner les sites, la côte à l’orée du quartier Mercato (pas loin de la gare et du port), quartier très animé et très cosmopolite. En fait, il faudrait réserver une journée complète à l’observation des Napolitains dans leur ville !!
Pompéi, Herculanum : sur une journée, un monde fou et avec une chaleur accablante, c’était plutôt bien chargé. Nous avions pris des coupe-file auprès d’un site sur internet, qui se sont révélés ne pas être des coupe-file (seulement un achat en ligne en prépaiement, il faut tout de même passer par la caisse pour obtenir un “vrai” billet ; et comme tout le monde fait la même chose, la queue est aussi importante que les “sans billets”). C’est l’Histoire, un passage obligé même si j’ai préféré Herculanum. Il faut savoir également que tout ne peut pas être visité à Pompéi, il y a des endroits fermés au public (manque de personnel je suppose). Nous voulions terminer notre visite en allant au Musée archéologique de Naples mais impossible, il ferme à 18 heures et nous avions prévu d’autres escapades ! Certaines fresques, mosaïques sont bien évidemment visibles à ces différents endroits, vu leur état de conservation, c’est juste formidable
La côte amalfitaine : on a décidé d’un périple train jusqu’à Salerno, puis bâteau pour Miori et Mairo avec le sentier des citrons, Amalfi, Positano et retour par le train à Naples. Comme convenu, arrivée à Salerno et bâteau mais vu les horaires, on a fait l’impasse du sentier des citrons. La côte et notamment par le bateau est magnifique, mais alors, nid à touristes. J’ai préféré Atrani, qu’on a pu sillonner à pied un peu plus loin des boutiques en tout genre de souvenirs. Ou alors, je suis passé à côté d’astuces pour me perdre dans les autres villages. Du coup, j’ai un peu regretté le sentier des citrons. Arrivée à Positano par le bus (qu’on a pris à Amalfi), un monde fou de touristes, que des commerces, il parait que c’est le Saint Trop’ local. Vu de la mer c’est super mignon avec ce village coloré et escarpé. Retour en bâteau de Positano à Salerno pour reprendre un train.
Le ferry de Naples à Ischia : bien mal m’a pris là aussi de réserver par un intermédiaire pour mes billets, le site en question ne proposant pas d’inclure les bagages. Je m’en suis aperçue avant et j’ai pu acheter des billets à l’avance, sinon, c’est compliqué… donc, il me semble préférable de passer directement par la compagnie qui organise les transferts. Super bien organisés d’ailleurs, sauf au départ d’Ischia, vous ne savez pas quel ferry prendre ? rien d’indiqué !
L’île d’Ischia : du moins Testaccio (là où on a résidé) et Forio qu’on a visité. Bien heureuse d’avoir choisi Testaccio, la plage di Maronti avec son bus direct pour s’y rendre, longue et pas complètement privée. le village de Testaccio et de Barrano sont restés typiques et peu touristiques. Du moins en juillet… Très joli comme île et encore on a pas tout fait, farniente oblige !
Le retour à Naples : on avait prévu de faire un tas de trucs, on a rien fait du tout… pas assez de temps, balade au fil des rues et des quartiers et hop Alibus pour un retour à l’aéroport.
Les napolitains et taines : quelle gentillesse, prêts à rendre service, souriants et aimables. On nous a aidés, accompagnés, rendu service (à part deux ou trois personnes) et pas forcément dans un but commercial.
La sécurité : Je ne me suis jamais sentie en insécurité, même dans les quartiers très populaires. Je précise néanmoins que je ne porte pas de bijoux, ni de sac de marque etc. On a quand même traîné nos valises et nos sacs même tard le soir !!
Voilà pour ce compte-rendu, j’espère n’avoir pas été très longue. J’insèrerai des photos plus tard, mon ordi ne veut rien savoir. Merci au site du routard, celui de naples-campagnie, les sites des transports en commun de la région Campagnie, et du groupe Conoscito Napoli e Campagnia (ou approchant) sur Facebook et ma pote Maria
