Mêmme si la situation s’est bien dégradée à Saint-Georges depuis l’ouverture de la route qui a amené insécurité (pour les biens, pas pour les personnes).
Sur place tu as une poste avec un DAB (souvent en panne, ne pas attendre le dernier moment) une sation service (idem) un centre de santé, une pharmacie, un gros épicier chinois (plus quelques petits commerces), deux ou trois restaurants, la rive brésilienne en face pour y faire quelques courses (encore que ça devienne de moins en moins intéressant - viande exceptée mais là c’est fabuleux). Si tu veux acquérir une voiture (à condition de la garder dans un endroit FERME, le vol de véhicules est une industrie locale) tu peux toujours aller faire de temps à autre un plein de courses à Cayenne (en évitant de rouler de nuit)
Oiapoque, on peut aussi s’y distraire le samedi soir, depuis des soirées musique sympas jusqu’à des plaisirs plus… frelatés et même carrément à gerber.
La population, c’est en gros 1/3 d’Amérindiens Palikur, 1/3 de Créoles, 1/3 de Brésiliens, tous en général très sympas. Niveau scolaire consternant, mais gosses très gentils.
Problème: LE LOGEMENT! Il faut t’y prendre très tôt, ne pas faire le difficile (quitte à changer plus tard). je connais le nom d’un logeur, qui file des semi meublés: Pollux. Le surnom d’un autre, que tout le monde appelle “Toly” (désolé de ne pouvoir t’en dire davantage, appelle peut être l’école pour en savoir davantage.
Certains enseignants choisissent d’habiter à Oiapoque ou là, on trouve facilement. mais ça revient cher avec les transports en canot pour aller et venir (4 euros chaque fois, souvent avec un "abonnement le rabais est substantiel mais faut que le piroguier soit là et c’est pas toujours le cas; le pont n’arrangera rien, il y aura les contrôles). Ensuite on est dans l’illégalité puisque sans carte de séjour, et si la police fédérale décide un jour de faire un grand ménage, elle le peut sans dommage… et elle y est incitée par l’opinion publique excédée par l’attitude de la PAF vis à vis des frontaliers brésiliens.
Pas mal de palu: moustiquaire sur le lit impérative.