Bonjour,
Après un très long voyage, l’arrivée à destination peut au choix, soit procurer un sentiment de délivrance, soit une sensation d’accablement.
L’aéroport de Bali ( Ngura Rai ) s’en sortait plutôt pas mal ces derniers temps.
Plus de formalités compliquées de Visa, passage en douane rapide, comptoir de taxis pre paid relativement honnête…
Tout évolue. Et pas forcément dans le bon sens, à Ngura Rai.
D’ordinaire, quelques fonctionnaires distribuaient des formulaires pour l’immigration à présenter remplis , à la Police des Frontières.
Les " distributeurs " de formulaires jaunes " étaient ils absents momentanément ?
Toujours est - il que de nombreux passagers n’avaient pas ce formulaire et ils se sont fait renvoyés, après avoir fait la queue.
Ils n’avaient qu’à être plus attentifs…
Le passage en douane présente lui aussi une nouveauté.
Là où ce contrôle ne prend que quelques secondes ( à Bangkok, comme à Yangon, Singapour ou Paris… ), Bali à choisi de faire durer le plaisir.
Il faut à nouveau remplir un formulaire et…faire la queue. Une belle fille d’attente comme les aiment les fonctionnaires pléthoriques et zélés locaux.
Le but final est de donner le formulaire à un gars / fille en uniforme qui y jette un rapide coup d’oeil et le fout sur une pile …et vous demande de déguerpir gentiment.
Après avoir perdu tout ce temps, on peut craindre d’arriver très en retard pour réceptionner ses bagages.
Que nenni !
Une erreur d’affichage vous permet d’attendre devant un tapis vide et qui le restera longtemps…
Désespéré, vous retournez vérifier à quel tapis de charge les bagages de votre vol.
Vous voici devant le bon tapis.
Aller. Encore un petit quart d’heure et ca sera bon.
Nantis de votre bagage ( faut oublier les cartes sim /, il y a une queue d’enfer et ils ne donnent pratiquement pas d’explications ), reste le taxi.
Depuis qu’il n’y a plus de comptoir " pre paid " c’est plus compliqué.
Et là, excellente nouvelle!
Le comptoir est de retour !
Enfin, les comptoirs, car il y en a 2!
En fait, ce sont des comptoirs assez bidons. Ils vous trouvent un taxi, en prenant…une petite marge.
Il ne vous reste qu’ à négocier vous même le montant de la course…
Pour aller jusqu’a Legian / Semnyak, comptez 150 000Rps (10 euros ).
On doit pouvoir faire moins cher, mais la fatigue incite à être fainéant…
J’ai aperçu un grand néon " Grab ", mais la fatigue a eu raison de mon courage…
A final.
Les touristes supportent " assez bien " cette pénibilité.
C’est Bali !
L’ile bénie des Dieux!
Quelle bêtise, ce qualificatif.
Mais quelle plaie, cette manie qu’ont les fonctionnaires de toujours trouver des trucs , souvent inutiles, mais qui leurs permettent d’avoir le sentiment d’être important.
Tout cela, au milieu d’une multitude de panneaux " publicitaires " " NO CORRUPTION ! "
…