Bonjour,
Pour voyager avec les transports en commun, limitez vos bagages au minimum. Pas de souci avec les autocars de longue distance, maais de grosses valises peuvent être un vrai handicap avec les guaguas. Donc une vailise cabine que vous pouvez mettre sur vos genoux, c’est bien. Vous vous contentez alors de T shirts infroissables et à séchage rapide (ce sont ceux fabriqués en polyester) et vous ferez votre petite lessive tous les soirs.
Sécurité. Allez voir là : https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays-destination/republique-dominicaine/#securite
Plus globalement, rien de cher et voyant sur vous. Evitez la parfaite panoplie du touriste (short, tongues au pied, appareil photo ou camera en bandoulière, sac à main pour les dames, et banane à la ceinture. Pas de bijoux. Tenue idéale : casquette à large visière, T shirt, jean, et chaussures de sport. Etant d’ailleurs souligné qu’il vaut bien mieux un pantalon qu’un short pour se protéger des moustiques et autres insectes, sans parler des coups de soleil.
Cousez une poche à l’intérieur de votre jean.
Pour ceux en hôtel tout inclus : cachez le bracelet de votre hôtel tout inclus, par exemple sous un soutien de poignet pour sportif.
Même si la plupart des dominicains sont sympatiques, on ne peut pas dire que “tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil”. N’accordez pas votre confiance à n’importe qui car il est terriblement facile de se faire arnaquer sauf si vous restez toujours vigileant avec tous vos contacts. Notez qu’il n’y a pas pire requin à l’égard des touristes étrangers que…nos propres compatriotes installés sur place, à l’égard desquels il faut redoubler de vigileance !
Un peu d’humour à propos d’une plaisanterie habituelle en RD : “Comment faut il faire pour s’installer en RD et en repartir avec 1 million de dollars ? C’est très simple, il suffit de venir avec 2 millions de dollars”… Sans commentaire…
La base de tout : En RD, le plus bas niveau de salaire minimum mensuel (il y a quatre niveaux selon la taille de l’entreprise et le secteur d’activité) est de 10000 pesos (150 euros), tandis que 30000 pesos (450 euros) est un excellent salaire. J’exclu, bien sûr, la toute petite minorité de riches dominicains de ces considérations.Tout ceci sans parler des “emplois du secteur informel” (chez nous on dirait travail au noir) qui représentent plus de la moitié des emplois qui ne bénéficient d’aucun salaire minimum, et sans parler des haïtiens sans papiers autant haïs par les dominicains (il n’y a pas d’autre mot) que sauvagement exploités.
Coût de la vie : Tout dépend comment vous vivez, du fait que vous êtes en zone touristique, ou pas, et surtout du fait que vous avez une tête de dominicain ou pas, ou bien que, grâce à votre maîtrise de la langue espagnole, vous pouvez passer, ou pas, pour un étranger vivant en RD.
En zone touristique, si vous n’avez pas une tête de dominicain, et ne maîtrisez pas l’espagnol, vous pouvez, plus ou moins, garder en tête votre référentiel de prix français (avec quelques sérieux écarts quand même), surtout si vous payez en monnaie étrangère (= portefeuille sur pattes)…
Une pratique tout à fait habituelle est un prix pour les dominicains et un autre pour les touristes étrangers, sauf lorsque les prix sont affichés (hypermarchés par exemple). Mais c’est quasiment la norme dans les hôtels tout inclus et avec les taxis touristiques (ceux qui sont dans les aéroports et devant les hôtels tout inclus). Cette différence de prix est même carrément affichée (dominicains ou étrangers) à la billeterie du téléphérique de Puerto Plata.
Même lorsque les prix sont fixes, par exemple autocars de longue distance ou guaguas, on n’hésite pas à majorer le prix pour les étrangers. Par exemple, c’est une pratique systématique sur la ligne de guaguas Puerto Plata - Rio San Juan : le cobrador vous dit qu’il encaissera plus tard, lorsque vous descendrez, donc hors de la vue des autres voyageurs. Et là, il vous demandera le double… Il faut donc payer DANS la guagua en insistant que vous voulez payer tout de suite.
On m’a dit, il y a peu, que le prix de l’autocar Expreso Bávaro (j’en étais un habitué avant la crise sanitaire) était maintenant de 500 pesos. Si je ne doute pas que c’est le prix qui a été payé, je n’exclu pas non plus qu’on ait gonflé le prix…
En conséquence de ce qui précède, il est préférable, chaque fois que c’est possible, de payer ce que vous devez, d’autres clients près de vous pouvant voir ce que vous donnez et ce qu’on vous rend. Il suffit, bien souvent, de se décaler un peu vers la droite, ou vers la gauche, ou, dans la guagua, de faire passer votre billet vers le cobrador via d’autres passagers (pratique habituelle dans certaines guaguas lorsqu’il s’agit de grands monospaces dont l’étroit couloir est occuppé par des petites planches pour faire des places de voyageur en plus.
Hors zone touristique, et sauf objets importés de l’étranger, les prix sont nettement plus bas, ce qui se comprend vu le niveau du revenu des dominicains. Là, il faut donc abandonner votre référentiel de prix français et vous faire une idée toute neuve du niveau des prix, qui sont beaucoup plus bas, dès lors que ce n’est pas importé. Hors zone touristique, on ne gonflera pas systématiquement les prix pour les étrangers.
Pour votre sécurité, n’attirez pas l’attention sur vous en distribuant des pourboires disproportionnés. Par exemple, lorsque, avant de monter dans un autocar APTPRA (ou Expreso Bávaro) à la gare routière de l’APTPRA du parque enriquillo à Saint Domingue, je vais aux toilettes de la gare routière, j’ai toujours vu que l’employé chargé du nettoyage des toilettes laisse toujours une pièce de 10 pesos dans une coupelle, indiquant ainsi le montant du pourboire qu’il attend. Donc, il faut rester à ce montant, pour éviter d’attirer l’attention sur vous.
Bonnes vacances