Ouch !
Sans présager des toutes prochaines semaines (mais qui sont en théorie parmi les plus arrosées de l’année), ça va être sportif…
Actuellement beaucoup de sentiers sont déjà des bourbiers, pas impraticables en soi mais la débauche d’énergie est plus conséquente et finir couvert de terre de la tête aux pieds est incontournable. Et peu de chances que ça s’arrange dans les semaines à venir…
Certains sentiers côtiers, plus sablonneux, restent néanmoins accessibles même après des bonnes pluies, et en tout cas on y risque moins de dévaler une pente suite à une glissade.
Je pense à la Trace des Caps dans le sud atlantique, au sentier côtier qui va du bourg de Sainte-Luce à Trois-Rivières, à la grande boucle de la presqu’île de la Caravelle… voire même à la Montagne Pelée par l’Aileron qui est un chemin bien aménagé jusqu’à la caldeira (ensuite pour atteindre le sommet c’est casse-gueule) mais bon en ce moment elle n’est quasiment jamais dégagée de nuages.
Autres grands classiques mais à éviter par temps de pluie ou après des journées arrosées : Grand Rivière - Anse Couleuvre, le Canal de Beauregard, la boucle d’Absalon, la trace des Jésuites, le morne Larcher, la Montagne du Vauclin… et bien sûr la traversée des Pitons du Carbet mais infaisable à cette époque de l’année (c’est l’une des, sinon la, randos les plus difficiles de l’île).
Et beaucoup d’autres pépites moins connues pour tous les niveaux d’endurance. Certains sites internet en listent toute une panoplie. Entre autres exemples, une de nos randos préférées c’est le circuit de Rabuchon à Saint-Joseph (Cœur Bouliki) qui compile traversée de rivière, forêt tropicale, plateau à vaches, points de vue magnifiques et sur 3h de marche pour un petit dénivelé (3-400m).