Facile de louer, oui, relativement facile.
Facile de conduire, mmm… A Bogota, la conduite est très agressive, et il faut se méfier des bus et des taxis, qui font n’importe quoi. Les motos aussi mais il n’y en a pas tellement.
Les routes de Colombie sont comme des routes de montagne. Pour ma part, j’ai beaucoup conduit dans les Alpes du Sud, et j’ai l’habitude des routes de montagne, et de la façon de conduire (faire des dépassements qui peuvent paraitre risqués, couper les virages, un rythme un peu soutenu…) et je dois dire que j’aime assez conduire sur les routes Colombiennes. Mais il faut le reconnaitre, elles sont assez dangereuses. D’autant plus que contrairement aux routes françaises, bien entretenues même dans les coins reculés, les routes Colombiennes peuvent réserver de sacrées surprises. Ces routes demandent donc une attention de tous les instants, et c’est assez fatiguant, au final.
Les loueurs Colombiens (en tout cas les sociétés moins connues) ont tendance à vouloir charger sur les clients les défauts existants du véhicule. Veiller donc à bien faire un état des lieux précis au départ.
Enfin, les tarifs de loc sont élevés, et le carburant coute cher, sans parler des nombreux péages. Rouler en Colombie n’est pas économique, et pas forcément de tout repos.