Pas étonnant.
Dans la rubrique “Transports intérieurs” du Routard Sri Lanka, édition 1996, je lis ceci:
“il est préférable de ne pas prendre le bus pour les longs trajets (…) la conduite des bus est assez roc’n’roll, et l’état des engins plus ou moins aléatoire. Ceux qui n’ont pas envie de risquer leur vie en permanence préféreront, selon le trajet à effectuer , le train ou la voiture avec chauffeur”.
Je confirme que c’est bien ce que j’ai vu au Sri Lanka et je ne regrette pas le choix de la voiture avec chauffeur, tout en restant entièrement indépendant et libre. Par ailleurs on s’arrête là où l’on veut ce qui est impossible en bus. Et puis l’on peut très bien être au plus près de la population locale sans utiliser les transports en commun.
Pourtant je suis, moi aussi, un vieux routard :
- Mode de transport : pouce levé en bord de route.
- Hébergements : en A.J. ou à la belle étoile sur une plage
- Téléphone : deux heures d’attente pour obtenir en cabine une (mauvaise) liaison avec la famille.
Et si j’ai voyagé jadis en mode routard, ce n’est plus le cas aujourd’hui, car je suis devenu trop vieux pour ne pas goûter au confort…
Il y a belle lurette que Le Routard ne s’adresse plus aux “routards”. Le Routard est devenu une marque avec ses produits dérivés, et Philippe Gloaguen, l’inventeur du concept, un homme d’affaires. D’ailleurs le guide “Sri Lanka” cite pas moins de 24 agences de voyage et insère une dizaine de pubs en pleine page pour des agences.
Place aux jeunes, comme le dit si bien @jan-clod, pour renouveler le concept !