Bonjour
Ci dessous l’adresse ou nous étions en mars 2012 :
KOMPONG CHAM (25 dollars la nuit pour nous 4 sans les petits déjeuners) Mékong Hôtel – tel (042) 941 536
Belle chambre, car chambre familiale avec climatisation et balcon donnant sur le Mékong. Accueil un peu froid. Grands et larges couloirs. Situé en bordure du Mékong. Pas de restaurant, et petit déjeuner assez cher (3 dollars/personne). Un bon petit café-restaurant , juste à côté, à droite en sortant de l’hôtel. Petits déjeuners copieux pour nous 4 à moins de 9 dollars, et repas pour moins de 20 dollars toujours pour nous 4.
Tarif : 25 dollars la chambre familiale, mais il existe des chambres à partir de 7$
A l’origine nous avions réservés au Mékong Sunrise. Guesthouse tenue par un Français, mais lorsque nous sommes arrivés il y avait eu un changement de propriétaire et notre résa était introuvable malgré que nous avions avec nous les échanges de mails !! Il ne restait plus qu’une chambre “mortifère” sans fenêtre, ni salle de bains et ne comportant qu’un seul lit où nous ne pouvions y dormir à quatre !
Nous sommes donc allés vers le Mékong hôtel .
Bon, autant vous le dire de suite, KOMPONG CHAM n’est pas spécialement attirante au premier regard et n’a pas grand-chose à offrir. On trouve bien quelques anciennes maisons coloniales, un temple bouddhique préangkorien du nom de WAT NOKOR, deux collines se faisant face et appelées colline des hommes et colline des femmes, quelques joueurs de pétanque (oui, oui !!), ou encore l’ILE DE KOH PAEN et son fameux pont tout en bambou . Rien de bien réjouissant en somme , mais étant à la campagne, cela nous à bien changés de toutes ces grandes villes à la forte agitation motorisée ! EXTRAIT DE NOTRE BLOG: " Ne passant que deux nuits et une journée en réelle sur cette ville, nous décidons de faire, en matinée, un petit tour sur le pont en bambou puis en après midi, un grand tour dans les environs de KOMPONG CHAM. Nous atteignons notre premier objectif après un bon kilomètre à pied, et nous aventurons sur ce spectaculaire mais temporaire pont d’un kilomètre, fait de multiple bambous plantés à même le Mékong. Piétons, vélos, motos, chevaux tirant des charrettes et voitures empruntent celui-ci de mi février jusqu’à la saison des pluies, démarrant courant juin. Cette ouvrage d’art, il n’y a pas d’autre mot, donne l’impression de flotter sur les eaux et permet de relier l’ile de koh Paen au continent sans être obliger de prendre le bac. Une heure trente nous sont nécessaire pour en faire l’aller et le retour et revenons nous changer dar dar à l’hôtel, car pas un poil d’air dehors pour nous aérer, mais que des poils trempés tellement le soleil cogne !
Une fois propret, nous partons faire étape dans le même resto que la veille au soir et y rencontrons un chauffeur de tuk tuk parlant Français. Nous tombons d’accord sur un prix en dollar et partons, les ventres pleins, via son engin motorisé (tuk-tuk), pour une grosse, très très grosse balade dans la campagne Cambodgienne. DANTESQUE … l’après midi que nous vivons, car partis propre comme des sous neufs, nous rentrons sales comme des charbonniers à l’hôtel ! Il faut dire que grâce ou à cause de notre chauffeur de tuk tuk et au quatre heures de trajet, nous sommes allés au contact des habitants de la campagne profonde et quand on dit profonde, c’est profonde !
Nous commençons notre périple par les vendeurs de serpents ou autres bestioles frites en bord de route, voyons des maisons flottantes de pêcheurs, passons par quelques temples ou pagodes, traversons des quantités de forêt d’hévéas ( arbre à caoutchouc) ou de frangipaniers, nous arrêtons dans deux monastères bien délabrés mais ou y vivent encore des bonzes, visitons une école primaire et secondaire perdue au milieu de nul part où nous foutons un bon mic mac auprès des enfants et des professeurs, heureux de voir « des visages pales » ( bien que notre bronzage soit parfait !), puis nous arrêtons dans une famille récoltant et faisant sécher des feuilles de tabac. Toute la famille est là, du petit dernier au plus âgé avec ses béquilles car uni-jambiste, enfilant des feuilles à longueur de journée pour un salaire qui n’en porte que le nom et pas la couleur où les espèces, tellement ils sont exploités par les multinationales étrangères ! Pour faire tout ça, nous empruntons des routes, des pistes, des orniéres, des trous de mamouths et non pas des nids de poules,des ponts , roulons sur du sable, etc … Bref « bouffons » de la poussière de terre marron ou ocre a rendre l’eau du bain, pardon, rectificatif, de la douche… noir comme de l’encre ! Le plus triste la dedans, ce n’est pas notre état, mais bel et bien la misère profonde que nous rencontrons au gré des petits villages traversés ou des hameaux perdus dans cette végétations luxuriantes et par endroit hostiles ! Nous pensions avoir vu bien bas en Inde, mais ce que nous voyons ici au cambodge, est du même niveau voir pire ! Hormis les déchets qui, semble t’il ici, ne restent pas visible à l’œil nu, il faut à tout ces gens une sacré force de caractère pour accepter une telle vie aussi démunie ! On se demande comment il font pour garder le sourire d’autant plus lorsque le Mékong sort de son lit en ravageant tout ce qu’il trouve sur son passage ?
En tous cas, c’est une belle leçon de vie que celle apercu en cette après midi et cela ne pourra pas ne pas laisser de traces, à nous autres occidentaux, gâtés que nous sommes par notre niveau de confort… ! Nos deux filles sont restées sans voie face à la réalité du quotidien que des enfants du même âge qu’elles, pouvaient vivre ! Cette arrêt dans cette région fera sans nul doute partie de nos grands moments lorsque le bilan sera venu ! "
Bons préparatifs a vous et restant a dispo si besoin
Cordialement
JAJA29