Que les corses viennent apprendre le bon accueil en Belgique !
Je reviens d’une semaine de randonnée passée sur le célèbre GR 20 de Corse. Je suis extrêmement déçu, voir fâché sur les responsables du GR en particulier et sur les corses en général. En voici les raisons.
J’avais pris la précaution de me renseigner auprès des responsables du parc régional de Corse à propos des refuges et du ravitaillement. Ils m’avaient assuré que je trouverais toujours de la place en refuge et que le ravitaillement était possible partout. « Inutile et impossible de réserver ! » m’avait-on écrit.
D’une part, certains refuges sont assaillis dès 11 heures du matin par des randonneurs qui démarrent à 5 heures (et réveillent tout le monde !) afin d’être sûrs de trouver de la place. Ils réservent mêmes plusieurs places pour leurs amis plus lents qui arrivent au refuge, comme moi, vers 16 heures. J’ai donc dû dormir à l’extérieur, en altitude, sans matériel adéquat !
D’autre part, le ravitaillement (petit déjeuner, dîner, lunch-packet) est loin d’être possible partout. Lorsque c’est possible, les prix pratiqués relèvent littéralement de racket !
La plupart des gardiens de refuges se livrent à des fraudes diverses : locations de tentes personnelles, non enregistrement de nuitées ou de repas (vive le black !), privilèges aux « amis », etc. Certains d’entre eux se montrent odieux envers les clients qui dépendent d’eux pour manger et dormir.
De manière plus générale, j’ai été extrêmement mal reçu par les corses. Ils ont sans doute cru que j’étais métropolitain… Je ne veux même pas parler de l’accueil qui est réservé aux touristes dans les régions à succès. A de nombreuses reprises, je ne me suis même pas senti respecté comme le mérite un être humain.
J’en suis revenu avec la certitude que la réputation des corses n’est pas une légende.
Olivier GOBERT,
46 ans,
Belge.