Bonjour,
Qu’entendez-vous par s’installer “tranquillement” dans un pays étranger ?
Pour s’installer dans un pays étranger, il y a toujours un cadre légal à respecter. Chaque pays a sa propre législation, mais c’est très souvent (toujours ?) en lien avec l’économie et l’emploi dudit pays : compétences professionnelles qui manqueraient, apport financier de la personne qui veut s’y installer. Trouver un emploi, ou créer sa propre entreprise, ou convention entre le pays d’origine et le pays d’immigration, pour des retraités.
Une fois installé, il faut aussi être en capacité de pouvoir y rester durablement : logement, travail, intégration culturelle (et le monde du travail est extrêmement exigeant, à ce niveau). Régime sociale, noamment santé, scolarité our les enfants.
Les pires déconvenues ne sont pas les difficultés à s’intégrer. Non, les pires déconvenues ont lieu quand on se rend compte que revenir dans son pays d’origine est une véritable galère en soi. Quitter le pays d’immigration, c’est souvent devoir bradé tout ce qu’on a y a investi :entreprise, achats conséquents (immobilier notamment), impossibilité de sortir du pays l’argent qu’on y a gagné…
Et puis le pays d’origine ne vous attend pas non plus. Galère assuré au retour aussi, sauf bien sûr, si on a prévu ce retour, qavant même de quitter ce pays natal.
Bien sûr, une installation durable ne s’appuie pas sur un visa de tourisme. La personne qui reste dans le pays étranger au-delà de l’échéance d’un visa touristique, devient immigré clandestin. Aucun droit social, c’est la débrouille, la fuite devant les contrôle. La clandestinité, quoi. Le niveau de galère varie d’un pays à un autre.
Quand aux quartiers communautaires que vous évoquez, ils tiennent à une logique : s’installer dans un pays étranger n’est pas aisé, et il est souvent nécessaire de s’appuyer sur des compatriotes qui y vivent déjà. C’est particulièrement vrai dans des grandes métropoles comme New York. Plus ily a d’écart culturel entre le migrant et le pays d’accueil, plus le migrant a besoin de s’appuyer à son arrivée sur des repères culturels qu’il connaît.
Cordialement,
Murielle