Bonjour à tous !
J’écris aujourd’hui au nom de mon groupe de 5 jeunes voyageurs, tous français, à peine revenus du Mexique où nous avons passé 12 jours magnifiques dans les régions du Yucatan et du Quintana Roo. Seul le dernier jour a été un peu chaotique, car nous avons quitté le Mexique avec une mésaventure dont nous nous serions franchement bien passés. Je m’explique :
Lorsque nous avons organisé notre voyage, nous avons décidé de louer une voiture pour ces 12 jours afin de nous simplifier la vie sur place. Après quelques recherches, nous avons choisi la société A qui proposait des tarifs intéressants. Je précise que nous sommes tous novices en matière de location de voiture (ce qui, comme vous le lirez plus tard, va nous jouer des tours…).
À notre arrivée à l’aéroport de Cancun avec 3h de retard (merci à notre compagnie AéroMexico…), nous sommes pris en charge par la société B. Nous apprenons alors non sans surprise que c’est cette société B, visiblement prestataire de services de A (qui n’est donc qu’un intérmédiaire) qui nous louera le véhicule.
Nous arrivons dans les locaux de la société B et là, première mauvaise surprise : le véhicule que nous avions réservé sur internet n’est plus disponible. Il a soit-disant été loué à d’autres voyageurs car nous étions en retard. Nous avions pourtant prévenu la société A de notre retard, et ceux-ci nous ont confirmé avoir contacté la société B pour leur en faire part. Ces derniers nous maintiennent qu’ils n’ont pas été prévenus et que nous n’aurons d’autre choix que de payer un supplément de 100$ US (en plus de la caution de 500$ US prévue à l’origine et déposée en même temps sous la forme d’une empreinte de carte bancaire) pour passer au véhicule de la gamme supérieur. Nous acceptons magré nous, agacés par cet imprévu et fatigués par le voyage de 10h que nous avions dans les pattes à ce moment. Cette même fatigue va nous faire comettre une seconde erreur, et pas des moindres : bâcler l’état des lieux du véhicule, notamment en ne nous souciant pas de la roue de secours. On mettra ça sur le compte de la fatigue, et de notre manque d’expérience en matière de location de voiture… L’un de nous se souvient pourtant que l’employé de la société B en charge de la vérification du véhicule a évoqué brièvement la roue de secours sans nous la montrer.
Nous roulons tranquillement avec le véhicule pendant 12 jours, aucun souci mécanique n’est à signaler.
Puis vient le dernier jour, qui commence par la remise du véhicule là où nous l’avions perçu 12 jours plus tôt. Un autre employé se charge de la vérification, il ouvre le coffre, soulève le faux fond et nous apprenons avec stupeur qu’il n’y a pas de roue de secours dans son emplacement. L’employé nous demande immédiatement de payer cette roue de secours, en nous montrant qu’elle était bien cochée sur l’état des lieux du véhicule signé par son collègue qui nous avait remis le véhicule. Je précise que cette casé cochée est étiquetée “Ref” sur le document (rédigé en anglais), ce qui n’indique pas explicitement qu’il s’agit de la roue de secours. Nous nous rendons compte sur le moment que nous venions de rouler 12 jours sans roue de secours, sur les routes mexicaines à l’état plus que déplorable et où aucun dépanneur n’aurait pu nous venir en aide si nous avions crevé un pneu. L’horreur !
L’employé nous demande alors de prouver que nous n’avons jamais eu cette roue de secours par une photo prise lors de la remise du véhicule, photo que nous n’avons pas prise puisque nous n’avions pas vérifié la roue de secours (rappelez vous notre état de fatigue lors de notre arrivée…). Son collègue, lui, nous montre une photo d’un véhicule datée du jour de la prise en charge de notre voiture, où la roue de secours est présente. Nous commençons à sentir le coup monté destiné à nous faire payer cette roue de secours que nous n’avons jamais eue à bord… Après quelques négociations et nous voyant monter dans les tours, l’employé accepte de nous laisser partir sans payer la roue mais nous indique qu’elle sera déduite de notre caution (de 500$ US laissée par empreinte bancaire, pour rappel).
Aujourd’hui, nous regrettons bien évidemment d’avoir commis l’erreur de ne pas vérifier la présence de la roue de secours. Mais, nous sommes tous persuadés que cette roue de secours n’a jamais été à bord du véhicule puisque la seule autre hypothèse plausible aurait été un vol commis pendant notre voyage, mais aucune trace d’effraction n’a été constatée sur le coffre dans lequel aurait du se trouver la roue. Après quelques recherches sur la société B, nous apprendrons qu’ils semblent coutumiers du fait, que ce soit avec une roue de secours ou d’autres équipements déjà absents ou défectueux lors de la remise du véhicule, qui justifient selon eux des montants importants déduits de la caution.
Face à cette situation, comment pouvons nous faire pour éviter de perdre notre caution ? A ce jour elle n’a pas encore été débitée grâce à l’empreinte bancaire. Nous n’avons malheureusement pas la possibilité de faire opposition à la carte bancaire utilisée pour la caution.
Voyez-vous un quelconque autre moyen de récupérer cette somme si elle est effectivement débitée du compte bancaire dans les prochains jours ?
Merci d’avance d’être venu à bout de ce (très) long message et pour votre précieuse réponse !
