Salve !
A celles et ceux qui m’ont répondu et aux autres, à toutes fins utiles, un petit retour sur mon voyage en solitaire et sans voiture en Campanie du 6 au 22 avril, sous un climat frais, plus qu’en France à ce moment-là (nuit à 8-9 °C au début) mais agréable (peu de pluie).
De l’Italie, je connaissais un peu la Sicile (qui ressemble par bien des aspects à la Campanie : Grande Grèce, influence espagnole, climat, végétation, présence de la mer, pauvreté apparente,…), Rome (plus calme et bien plus pimpante désormais), Milan (qui a en commun une grande galerie, de grandes artères,…), Florence (beaucoup plus austère d’aspect), Bologne, plus médiévale (plus resserrée, plus étudiante, avec ses kilomètres d’arcades), Venise (qu’on ne présente et n’habite quasiment plus), des villes plus petites du nord et du centre du pays (Bergame, Brescia, Crémone, Mantoue, Vérone, Vicence, Padoue, Ferrare, Ravenne, Modène, Parme, Lucques, Pise, Livourne, Pistoïe et Sienne) et les lacs alpins.
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Du 6 au 12 avril (6 nuits à “Vincent’s home”, location bien située, près du Môle Beverello et de Municipio, propre, bien équipée et dont le propriétaire est accueillant et prévenant) :
– d’abord pour visiter de nombreux quartiers de Naples la trépidante, grande ville animée, moins sale et beaucoup sûre que je ne le craignais, ses églises riches en oeuvres d’art, ses musées (Le Musée archéologique vaut le voyage et complète parfaitement la visite des sites antiques.), ses châteaux-forteresses (dont S. Elmo, dont on jouit de points de vues magnifiques), ses grandes artères, ses places et ses ruelles, son front de mer (du port au parc Virgile, en passant par la pittoresque Mergellena) qui offre des vues époustouflantes sur la baie. Vie intense (notamment dans les banlieues populaires et non encore complétement reconstruites que traversent les trains) et mort partout sont présentes (magnifique et troublant Christ voilé de la chapelle Sansevero, catacombes de St. Janvier, cimetierre “delle Fontanelle”…).
– ensuite pour me rendre en train à Pompéi (impréssionnante malgré le peu de panneaux indicateurs et d’explications dans les ruines), Herculanum (à taille plus humaine et finalement suffisante pour comprendre ce qu’était une ville romaine et sa vie quotidienne (Un peu l’impression parfois que les explications sur les ruines, dans les guides, prétendent nous donner un cours de civilisation latine, qui devient vite indigeste et atténue la poésie des lieux) et la villa “di Oplontis” à Torre Annunziata (très intéressante), Paestum (trois beaux temples grecs dans un site ouvert et moins impréssionnants que Ségeste, Sélinonte oula Vallée des temples d’Agrigente. Musée très riche et pas trop vaste.), Salerne (sans intérêt majeur, hors sa cathédrale) et au palais de Caserte (dont c’est surtout le jardin qui m’a séduit).
– enfin pour profiter de la journée la plus ensoleillée pour découvrir Procida, petite île sympathique, dont les maisons ont presque les couleurs des photos que l’on voit partout dans nos guides. C’est là que j’ai commencé à me baigner car, si l’eau est fraîche (Je dirais l’équivalent des 18° C (de début) d’été en Bretagne.), il est tout à fait possible de plonger dans l’onde transparente quand Phébus en chauffe les 20 - 30 premiers cm de surface).
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Ensuite, j’ai passé trois nuits au B&B Villa al Porto, au port d’Ischia. Grâce à un réseau de bus simple et efficace, se déplacer sur cette île est très facile. Les nuages m’ont gâché la vue depuis le sommet mais marcher au milieu de la nature et des jardins fleuris par le printemps fut un régal. Certains sites (l’îlot du château arragonais, sobres et peuplé de chats, S. Angelo, la ville de Forio, la péninsule du Mt. Caruso, non loin du parc de la Mortella, qui m’a plu sans me subjuguer) sont pittoresques.
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Dans la brume, j’ai pris le bâteau pour Capri où j’ai passé deux nuits à la Villa Striano (calme, de bons conseils pour les choses à voir). Les nuages m’ont là carrément dissuadé de monter au sommet. J’ai trouvé un peu décevante la villa de Tibère (toujours aussi peu d’explications), plus belles les ballades (vers l’Arche naturelle et la villa Malaparte puisque jusqu’aux jardins d’Auguste) bien que le Sentier des fortins impressionne moins sous un ciel gris que la Grotte bleue. Capri et Anacapri sont jolies, le jardin de la Villa S. Michele très agréable.
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Contraint de passer par Sorrente (car il ya moins de bâteaux pour la Côte amalfitaine qu’en plaine saison), j’ai rejoint Positano, village escarpé et accueillant, tout en escaliers (deux nuits au B&B Villa Palumbo, avec une vue splendide et un service irréprochable). Le premier jour, l’orage a entravé ma marche vers Praino. Le lendemain, j’ai emprunté de Sentier des dieux, facile, jusqu’à Amalfi et suis revenu en bâteau, ce qui m’a donné de belles vues sur la côte.
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Deux nuits au B&B Villa Il porticcio di Amalfi (vue magnifique sur la port) m’ont permis de mieux découvrir cette ancienne République maritime, sa belle cathédrale, ses rues très touristiques d’aller marcher du côté du Cap d’Orso et de jolis petits ports (Cétara, Minori).
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Enfin, je suis rentré à Naples, dans un studio (propre et équipé) de Fragolina (35 € la nuit, deux lits), près de la principale gare, dont les abords sont diversement fréquentés.