Bonjour,
En arrivant à cette heure là, il est nettement plus sage de passer une nuit sur place. La dernière fois que j’ai atterris à Punta Cana, j’ai mis 1h30 à sortir de l’aéroport. Ils avaient décidé de faire du zèle en passant TOUTES les valises, les bagages à main, et même les sacs à main ou bananes au scanner, dans le grand hall juste avant la sortie…
Je n’en vois vraiment pas l’intérêt. Faites pliutôt le trajet avec l’expreso Bávaro au départ de la Cruce de Verón qui vous emmène directement à la capitale. Après la Cruce de Verón, le 1er arrêt (uniquement si quelqu’un veut descendre là) est à une trentaine de km de la capitale. Puis plusieurs autres arrêt avant le terminus, mais toujours uniquement à la descente si quelqu’un le demande. Donc, ça peut être pratique pour vous : ça dépend où vous allez.
Trajet retour vers l’aéroport de Punta Cana : ou bien vous prenez l’expreso bávaro à son terminus, près du métro Balaguer, ou bien vous le prenez au parque enriquillo (arrêtt pile devant le terminus de l’APTPRA). Pour acheter des billets, vous entrez par où les autocars APTPRA sortent, et juste à droite, vous avez une salle d’attente dans laquelle il y a un guichet.
Dans ce sens là, et seulement dans ce sens là, arrêt à l’aéroport de Punta Cana. C’est d’ailleurs le 1er arrêt officiel, une fois qu’il part du parque Enriquillo. En fait, j’ai toujours vu un arrêt non officiel, un km avant l’aéroport, devant Punta Cana Village.
A Saint Domingue et sa région, la plupart du temps, ça ne pose pas de difficulté. Ailleurs, c’est hasardeux.
Par ailleurs, le gouvernement dominicain a fermement invité Uber à ne plus venir prendre des passagers dans les aéroports, après pas mal d’incidents violents avec les chauffeurs de taxi. Donc, dans ce cas, il faut toujours s’éloigner, à pied, de l’aéroport et dire fermement non non et non aux chauffeurs de taxi qui harcèlent les passagers.
Surement pas, et surtout de nuit !!!
Et même de jour, je vous déconseille formellement la location d’un véhicule, sauf si vous cherchez à vous pimenter la vie avec de gros ennuis.
Vous devez savoir qu’en cas d’accident corporel (il suffit que votre adversaire, flairant la bonne affaire, dise qu’il a mal ici ou là), l’incarcération est la règle.
En cas d’accident non corporel, même peu grave, vous devrez vous rendre à la “casa del conductor” où vous serez reçu, avec votre adversaire, par un magistrat. Il n’y en a que deux dans tout le pays : une à Santiago, et l’autre à St Domingue.
L’étranger a toujours tord. S’il ne veut pas rester bloqué dans le pays, il a tout intérêt à ouvrir, très largement, son portefeuille. D’ailleurs, il vaut mieux le faire immédiatement, dès l’accident, avant que la police arrive, en invitant votre adversaire à aller boire une bière…Il n’y a pas de “culture” assurance dans ce pays.
Le respect du code de la route n’est qu’une option, jamais choisie par les dominicains.
Juste quatre exemples :
-Pour doubler, la seule chose qui ne se fait pas, c’est par dessus, ou par dessous…
-Impensable en France, les piétons traversent l’autoroute !!!
-motos à contre sens sur l’autoroute sans lumière la nuit !
-dans un pays où la bière et le rhum coulent à flot, les contrôles d’alcoolémie n’existent pas. En fin de journée, les week-ends, c’est le concours des viandes saoûles au volant sur l’autopista del este, et las americas, de retour vers la capitale après une journée à la plage à Boca Chica, Guayacanes, ou Juan Dolio.
Cordialement