Après un séjour en 1997, je pose de nouveau mes valises sur le sol balinais à Ubud, pour sillonner ce petit coin de petit paradis où règne nonchalance et respect des valeurs. Une invitation à partager ce havre de paix que l’on souhaiterai étendre a l’ensemble de notre planète. Malheureusement victime de son succès et un peu envahis par le tourisme de masse, il est encore possible de vous ressourcer mais éloignez-vous de Kuta, refuge des beuveries australiennes.
Ubud reste incontournable malgrè l’affluence mais préféré les alentours. Un guide vous fait visiter à pieds les risières jusqu’à sa petite école de peinture, un vrai bonheur. Après tous ces bienfaits et à peine à 2 heures de bateau, nous avons pris la direction de Gili Trawangan. Lá, c’est la transition absolue. Après avoir côtoyé un peuple aussi chaleureux que généreux, nous rejoignons l’univers musulman dans toute sa splendeur. Accompagné par la prière matinale qui vous invite à partager la religion sans aucun respect pour les autres, nous nous retrouvons face à une indifférence rarement égalée. Un accueil inexistant, relayé à la simple considération d’un business harcelant plus que flamboyant où le prestige résulte à se morfondre sur la plage et à pratiquer le snorkeling en compagnie des innombrables tortues qui passent sous vous yeux à longueur de journée poursuivi par une meute de palmes de toutes les couleurs. A rappeler que l’accès au snorkeling ne peut se pratiquer que l’après midi lorsque la marée vous en donne l’accès. Autrement, vous pouvez pratiquer la plongée sous marine mais nul besoin de vous encombrer d’appareil photo ou autre caméra, les fonds ont été soigneusement dévasté. Il vous reste une faune marine agréable à visiter. Quant au légendaire Manta Point, mieux vaut s’en tenir aux innombrables photos qui jonchent les échoppes. Après ce moment de repos bien reconstituant, faute d’activité, nous nous sommes dirigé vers Nusa Lembongan. De retour vers l’accueil légendaire à la balinaise, nous retrouvons les grâces matinées que nous apprécions tous en période de vacances. Île paisible, un peu endormie mais qui nous réjouis par la richesse de ses fonds marins. A l’inverse de Gili, les coraux, anémones et faune marine vous réconcilient avec ce qu’on attend de l’Indonesie. Un spot de Manta a faire rêver aussi bien les plongeurs que les snorkelers et un autre de Mola Mola géants. Que du bonheur pour terminer notre séjour et rester sur une note très favorable. Un lieu aussi ou l’authenticité n’est pas que légendaire. Malgré notre passage dans l’au delá (Gili), nous restons sous le charme d’une population qui ne cherche pas à s’imposer mais à vous faire découvrir la sérénité, paradoxe de notre civilisation marquée par la compétition et malgré tout à la recherche du bien être.
Jac