Oui, c’est vrai, ça caille l’hiver en Anatolie, mais à vélo, on se rechauffe en pédalant très très vite pour échapper aux kangals, les molosses qui défendent les troupeaux de moutons contre les loups et les ours…
Ils se jettent très vite sur tout ce qui remue… Je les ai chronométrés à 60 nous poursuivant ( En voiture…) sur près d’un kilomètre… Impressionnant et flippant !
Le seul moyen d’espèrer les calmer, à pieds ou sur un deux roues, c’est de stopper immédiatement, et d’attendre, en priant pour que le berger soit dans les parages. Evidemment, on se refroidit alors très très vite… Et l’accalmie n’est pas garantie…
En Iran, le plus “unsecure” est de toute évidence le risque de se faire pulvériser sur la route, vu leur façon de conduire, en particulier les gros semi-remorques, qui sont beaucoup beaucoup plus gros qu’un vélo. Au Pakistan et en Inde, ça sera encore bien pire à ce niveau. Espèrance de vie de quelques minutes seulement pour un cycliste non natif du pays !
Dans les secteurs désertiques, en Iran ou au Pakistan, ce sera plus calme au niveau risque routier, mais dès qu’on arrive au Baloutchistan, qu’il soit iranien ou pakistanais, ça se complique avec les bandes armées jusqu’aux dents qui donneront beaucoup de travail à ton ange gardien.
Comme le dit penloch, tu recherches le summum de la difficulté… Mais pourquoi pas, si tu as un bon karma. En tous cas, bravo ne serait-ce que d’avoir le courage d’envisager la chose !