Quelques informations récentes qui pourraient servir à de futur voyageur :
Il s’agit de 2 sociétés distinctes (L-V-A et Passion Adventours). Outre un partenariat commercial, il ne semble pas y avoir de liens entre les deux. De son coté, L-V-A est inscrit comme voyagiste auprès du Registre des Opérateurs de Voyages et Séjour de France. C’est donc une entreprise française sous la règlementation du pays. Selon ma compréhension du site, c’est un peu le Uber du voyage en mettant en relation les agences locales et les voyageurs.
De son coté, P-A est un peu une coquille vide. Le site web affiche une page blanche et le domaine est au nom d’un cubain de la région de Trinidad (ami, famille?). Derrière cette société, il y a effectivement un homme d’origine québécoise qui se présente comme « lecubacois ». Un article est apparu dans un grand quotidien sur les investissements privés à Cuba (http://www.journaldequebec.com/2016/08/13/ils-flairent-la-bonne-affaire).
« Enregistré au Québec
Avec son entreprise Passion Adventours, l’entrepreneur québécois a flairé la bonne affaire.
Daniel travaille de sa maison, qui est au nom de sa fille. Il peut opérer des tours, comme entreprise étrangère. «Je suis enregistré d’abord au Québec et avec ça on vient la légaliser sur place», explique-t-il.
Il a notamment en poche un contrat avec un intermédiaire cubain officiel. «Depuis un an, on a doublé notre chiffre d’affaires», admet-il. »
Cependant, on ne retrouve aucune trace d’une entreprise enregistrée au Qc sous ce nom. De plus, je me questionne fortement sur le contrat avec un intermédiaire cubain officiel. Il est vrai que je me souviens d’avoir lu que le gouvernement cubain voulait permettre aux particuliers cubains d’ouvrir une agence touristique. Est-ce la loi est passé? Je ne sais pas trop… J’entend déjà la petite voix me dire « no te preoccupes ».
Je ne doute pas de l’expérience de Daniel (qui semble être le JDSDF québécois) mais j’ai quelques problèmes éthiques lorsque je lis « …mais il y a le système de prête-nom partout sur l’île. » Les habitués connaissent bien le problème des prêtes-nom à Cuba. C’est évidemment pas très légal et je trouve triste qu’on semble banaliser la situation. À travers le monde, de nombreuses personnes prêtes leur nom pour des fraudes monétaires. Est-ce qu’on doit comprendre que si tout le fait, il n’y a pas de problème?