je en vais pas répondre sur la fiabilité des agences de tourisme, financièrement.
par habitude, perso je leur dirais “je suis sur Lomé tel jour, je vous recontacte” et je négocie avec eux ce que je veux.
Il n’y a pas tant de touristes en ce moment dans ces pays qu’ils puissent s’offrir le luxe de refuser.
s’ils refusent ? c’est que ce n’est pas bien net. Ils ne paient pas leurs prestataires (en majorité des particuliers, des artisans, de l’hotellerie locale) en avance … ils se paient deja eux-mêmes.
deux mois d’avance ? leurs circuits sont rodés et les avances de frais pour monter un circuit sont sans commune mesure avec ce qui vous est facturé.
le vaudou : il impregne la vie quotidienne des habitants de ces pays , il codifie profondément les manières de vivre, les relations interpersonnelles, la relation à la vie, à la mort; Il est à la fois bienveillant et malveillant. pour nous c’est étrange.
comme touriste, on reste tout à fait à la peripherie. sauf si vous êtes solo (et encore) je vois mal un groupe partager une vraie cérémonie. Ce sera de la mise en scène.
sauf à tomber dessus par hasard dans une de ses manifestations publiques : là c’est quelque chose ! ! et je vous assure qu’on en mène pas large, notre esprit cartésien ne nous est d’aucun secours, il m’est arrivé de détaler tellement vite que j’en ai perdu mes tongs. (sans danger pourtant, mais très très très impressionnant et intimidant)
les tambermas : oui, aller dans les maisons fortifiées, y passer la nuit, on est chez l’habitant (bien que là encore le tourisme s’organise et se structure). Mais parfois avec un guide, on va chez l’habitant.
je l’ai fait chez les bétamaribés (identique au tambermas, mais du coté béninois). c’est du roots, j’ai adoré ça. j’ai retrouvé ces personnes lors d’un autre voyage : super sympa, sauf qu’entre temps, on ne logeait pus chez eux.
les différentes ethnies : tu sais, la population ne se distingue plus vraiment, tout le monde porte soit des vêtements occidentaux légers, soit des habits colorés avec tissus africains. Il y a encore 40 ans les tambermas vivaient nus … fini tout ça. la scolarisation est là, la vie moderne progresse, tout le monde est connecté, les modes de vie s’uniformisent.
je ne veux pas casser le rêve, il en reste assez, de l’émerveillment et de la surprise, de l’étonnement, pour qu’un séjour soit une réussite.
ce qui moi me passionne : c’est de voir que souvent, ces populations en voie de “developpement” qui se pose plein de questions sur ce développement, sont aux prises avec des choix fait dans des ailleurs inaccessibles. Comment elle gère cela, comment cela se vit au quotidien, vivre des moments avec elle, c’est vraiment interressant. On en revient avec des tonnes d’interrogations.
y’a rien d’insecure à y aller san,s TO, mais faut le faire comme tu le sens.
parfois je me dis que si j’étais là-bas, je monterais des circuits gratos.
et … le petit futé ne l’est pas toujours, futé.