Bonjour,
Alors personnellement je nuancerais ce que Syd vient de nous dire.
Pas sur les acidités ou autres c’est vrai. Par contre, elle peut varier d’une année à l’autre suivant les conditions climatiques et pour avoir ces pourcentages d’acidité et bien certains coupages sont faits !
En revanche les plus réputées, là on pourrait en discuter.
Cela correspond déjà à des variétes d’oliviers mais après aux sols sur lesquels ils poussent.
Il y a entre autre une grosse coopérative juste avant l’entrée à Kalamata quand on vient de Tripoli.
Eh bien l’huile déjà chez eux il faut faire le tri car ils ont plusieurs variétés avec des qualités différentes.
En gros voila comment çaé se passe :
A la récolte, lorsque vous allez au moulin (pressoir) avec vos olives vous avez deux possibilités, soit récupérer votre huile ou alors la vendre.
La partie que vous vendez est systématiquement stockée dans d’immenses cuves qui, vont donc contenir toutes sortes d’huiles provenant des oliveraies voisines ou plus éloignés car des fois certains producteurs vont dans des moulins qui ne sont pas proches de chez eux.
(Pour la petite histoire, ce que j’appellerais le moüt est soit utilisé comme engrais soit il est vendu principalement aux italiens qui en tite une huille d’olive par seconde pression 'merci à eux pour cette bonne huile !).
Le contenu des cuves, eh bien il part dans les coopératives comme celle de Kalamata donc vous voyez que ce n’est pas forcément la meilleur qualité.
Certains très gros producteurs peuvent avoir leur propres moulins et dans ce cas seulement vous etes assurée d’une qualité. C’est le cas d’une des très grosses exploitations de cette région de Kalamata qui d’ailleurs ne fait que de l’huile bio.
Moi j’allais dans un moulin de la plaine bien que mes oliviers poussaient sur les premieres collines? Ne prenant que la moitié de ma récolte l’autre aurait du être mise dans ces cuves. Mais voila, on goûte l’huile sitôt pressée et là, le Grec du moulin me disait, “non prend tout et je t’en achete ce que tu ne veux pas” !.
Ce serait donc dans ces moulins qu’il faudrait se rendre au moment de la récolte et bien sûr goûter les huiles mais surtout savoir si le producteur est prêt à la vendre ou non car la production d’huile dans beaucoup de cas c’est pour couvrir leur consommation personnelle voire celle aussi de leur famille. Seul le surplus sera vendu.
Ceci reste théorique car je ne pense pas que beaucoup de moulins accepteraient ce genre de commerce dans leurs locaux. Cela fonctionne entre “clients” du moulin.
Quant à l’huile bio, là c’est pas facile non plus.
Quand vous allez au moulin, vous vous apercevez que vous payez un pourcentage qui correspond aux traitement des oliviers contre principalement cette mouche.
Ce traitement est réalisé non pas par les propriétaires d’oliveraie mais par les coopératives.
Le tracteur passe partout et bien sur “arrose” tout.
Chez moi, je me battais pour qu’il passe plus au large car je ne voulais pas de ces traitements.
Pour les éviter il faut donc avoir des oliveraies encloses ou alors être suffisament reconnu pour que la coopérative ne passent pas traiter sur vos terres !
Et enfin, si vous faites du bio et qu’en conséquence vous ner voulez pas payer ce pourcentage correspondant au traitement eh bien vous devez “monter” tout un dossier à déposer en préfecture et là, je vous dit pas, c’est pas gagné surtout quand on connait la bureaucratie grecque !
Enfin une dernière chose, Syd parlait de ces conditionnements métalliques, eh bien certains menuisiers fabriques et vendent des petites cassettes en bois qui sont adaptés aux tailles des conditionnements et qui formeront une protection supplémentaire pour transporter cette huille. (assez efficace car j’en ai quelque fois envoyé par colis postal en France sans qu’il ne soit détériorés).
Cordialement