Jamais
la situation environnementale de notre planète n’a été si préoccupante.
En 2007, le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution
du climat (GIEC), réuni à Paris, a publié un rapport dont les
conclusions ont été autant de raisons de tirer la sonnette d’alarme.
En 2015, la Conférence de Paris sur les changements climatiques, aussi appelée, CPO21, s'est tenue à Paris. Les pays participants y ont signé un accord international. celui-ci fixait pour objectif une limitation du réchauffement mondial entre 1,5 °C et 2 °C d’ici à 2100. En 2017, coup de théâtre : le président Donald Trump annonce le retrait des États-Unis de l'accord de Paris.
Reste que le climat se réchauffe dangereusement, et que les scientifiques n'ont de cesse de tirer la sonnette d'alarme.
Si la tendance actuelle se maintient, les phénomènes climatiques extrêmes devraient
se multiplier, entraînant des conséquences dramatiques pour la nature, pour les écosystèmes, la faune
et les populations.
Inondations, tempêtes, cyclones, canicule, sécheresse, fonte des glaciers,
montée du niveau des mers... Il ne s’agit pas du scénario d’un film catastrophe,
mais d'un futur proche. Toujours selon le rapport du GIEC, les
scientifiques sont certains à plus de 90 % de la responsabilité des activités
humaines dans le réchauffement climatique des 50 dernières années.
Depuis une bonne dizaine d'années, les organisations non-gouvernementales et les écologistes
se réunissent régulièrement pour tenter de rassembler les pays du monde
entier – pays industrialisés en tête – et leur faire adopter une politique
d’efforts communs visant à réduire les activités humaines responsables
des dégâts. Le but : modifier les modes de production pour préserver notre
planète, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Pour prévenir
toutes ces catastrophes, il faudrait modifier, voire remettre en cause tout un système mis en place
par nos sociétés depuis décennies. Économiquement, financièrement, stratégiquement…
Il s’agirait d’un bouleversement que tout le monde n’est pas prêt à assumer.
Or, les courants climatosceptiques subsistent. Rappelons que les États-Unis, 2e pays émetteur de gaz à effet de serre derrière la Chine,
se sont retirés du protocole de Kyoto et de l'accord de Paris ; que la Chine et l’Inde, pays
en plein développement, sont encore très réticents sur ce sujet, craignant une
entrave à leur croissance.
Tout le problème est là : comment faire changer radicalement les
mentalités et les habitudes de consommation des habitants de la Terre
entière ? Il en va de la survie de notre chère planète.
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