Commençons par la version courte : nous sommes une famille de quatre qui, à la Résidence Bella Vista de Santa Giulia, s’est fait engueuler, menacer et insulter par les propriétaires. Par la suite, on a constaté que notre mini villa n’était connectée à aucun réseau WiFi (ni haute, ni basse vitesse, rien). Le lavabo de la toilette coulait à la moindre utilisation puisque le drain avait été rafistolé «vite fait» avec du ruban adhésif (ou Duck tape, voir photo). Le «bureau de la réception» était toujours fermé (voir photo). Quant à la publicité vantant «la piscine et le tennis» de la résidence, elle est fausse et trompeuse. Les deux piscines à proximité n’appartiennent pas au propriétaire. Elles ne sont «accessibles» que si on loue une chambre à l’hôtel Carré Noir ou dîne au restaurant du même nom. Lorsqu’on déplore ces choses, le propriétaire vous coupe la parole, pointe du doigt la baie de Sta Giulia en disant que plusieurs de ces villas lui appartiennent et qu’il fait de bonnes affaires. Voici maintenant la version longue. Jour 1 : lorsque notre avion se pose à Ajaccio en début de soirée, il nous manque malheureusement deux valises (perdues lors d’une correspondance entre deux vols). Nous informons immédiatement le propriétaire de ce contretemps, puis le rappelons dans la soirée afin de l’informer de notre progression. Après 3h de route, on arrive enfin à la réception de la résidence Bella Vista. Il est 23h30 et on en informe les propriétaires par téléphone. Et puis, pendant 1 ½ heure, assis par terre… on attend que quelqu’un vienne. Une dame en furie débarque à 1hAM et elle nous engueule carrément (!) à cause de notre arrivée tardive. Elle nous menace de tout annuler. Dans une scène surréaliste, elle nous ensuite fait visiter l’appartement en criant : «ICIIII, c’est la toilEEEEtte! Et LÀÀÀ, le liiiit!». Mon fils dit «Mme, ça va on a compris : on est arrivé tard.» Il ajoute : «On est fatigué, on a fait un long voyage». Elle commence à hurler: «ce jeune homme m’agresse. Ça va mal finir. Je vous le dis. Ça va très-très mal finir». Nous voyant sortir un sac à dos de la voiture, elle nous accuse d’avoir menti à propos des valises : «vous les avez, vos bagages». Enfin, elle rentre dans sa voiture et dit suffisamment fort au conducteur que nous ne sommes qu’une «bande d’encu…». Oui, vous avez bien lu. Cette nuit-là, mes deux enfants pleurent de colère et personne n’arrive à dormir. Jour 2 : on pense à quitter les lieux illico, mais après un conseil de famille, on y renonce. En effet, le séjour a été payé d’avance et il serait difficile de trouver un hôtel à la dernière minute en plein mois de juillet. On s’installe donc, mais constate que notre villa ne dispose d’aucun WiFi. Un «problème de réseau» apparemment. Pour trouver une solution, je téléphone au gérant et lui demande le code donnant accès au WiFi de la réception. «Impossible, car il est 21h». Mr ne pourra répondre à cette question que demain. Vers quelle heure? «On verra… dans la matinée». Jour 3, Le propriétaire se présente autour de 10h30. J’en profite pour revenir sur l’accueil de sa femme furieuse. Il justifie son comportement, en disant qu’«on n’arrive pas comme ça chez les gens à 1hAM». On lui répète être arrivés à 23h30 et avoir fait le plus vite possible après avoir perdu des valises. Sur ce, il daigne nous donner le code WiFi de la réception et puis repart. Pas de chance : ce n’est pas le bon code. Bref, toujours pas de WiFi. Il faudra le relancer. On découvre ensuite que le drain du lavabo de la toilette coule. Je laisse un message téléphonique, la réception étant toujours déserte. Or, le propriétaire n’y donnera jamais suite. On va donc se priver du lavabo durant le séjour. Jour 4 : on cherche la piscine soi-disant «accessible». Je pose la question via un SMS. Le propriétaire aime abuser des points d’exclamation et répond «Mais vous passez devant tous les jours !!!» Or, vérification faite, on n’a absolument aucun accès à cette piscine, adjacente à un restaurant, à moins d’y acheter une consommation ou un repas comme n’importe quel autre passant. La propriétaire de ladite piscine lève les yeux au ciel en entendant le nom du propriétaire des résidences En effet, cela fait des années que ça dure. Elle l’avise, mais celui-ci continue de faire de la publicité trompeuse à ses dépens. Elle nous signe d’ailleurs un billet en nous autorisant à le diffuser (voir photo). Dernier jour : après avoir libéré la villa et rendu la clé à 10hAM, ma fille et moi passons par la réception pour recevoir une dernière fois nos mails avant de prendre la route. Il est 10h30AM, lorsque Mme nous aperçoit. Aussi furieuse que l’autre soir, elle appelle son mari : «Ils ont fini leur séjour et sont encore TOUS là» (NB : on est deux). Et puis paf, elle coupe le signal du WIFI. Terminé. Le message est clair : «foutez le camp». Une dernière chose : en parcourant divers forums de discussion (TripAdvisor, Booking, Expedia), on a remarqué que ce couple réagit aux commentaires critiques (ex. «Gérant peu concerné», «ton condescendant du propriétaire», «publicité trompeuse») en insinuant que leurs auteurs sont dépressifs, menteurs, psychopathes ou alcooliques (ex. : voir la réponse à Maximilien S sur TripAdvisor). Je précise donc que nous sommes deux professeurs d’université canadiens qui parcourrons depuis plusieurs années le monde avec nos deux enfants, eux-mêmes aux études. Pour conclure : même s’il est bien situé sur une carte géographique, évitez à tout prix cet endroit. L’ambiance y est très pesante, chargée d’hostilité et vous risquez d’y être traité de «bande d’encu…». Nous répondrons avec plaisir à vos questions.