Nous sommes allés découvrir fin septembre 2012 les soi-disant perles de la Corse-du-sud et comme le précédent post, Palombaggia et Sta-Giulia sont loin d’être des modèles de plages naturelles si l’on considère les éléments terrestres que sont l’accès en véhicule et à pied, le balisage piéton, la plage de sable… Prenons la première, arrivée en auto par la route de Piccovaggia, on laisse la résidence les Lièges et l’hôtel des Bergeries pour la découverte des ornières savamment entretenues du parking public proche du cloaque, côté nord-est de l’étang, bref on se gare et c’est gratuit, tant mieux… La plage est belle fin septembre mais on zigzague entre les paillotes et les rochers, beaucoup de zones de plage sont occupées par des vendeurs de sacs, paréos et de produits à touristes, quelqu’un a t’il déjà filmé la plage mais depuis la mer ? En repartant vers Sta-Giulia, on note les villas, façon costa del Sol, tout du long de la route étroite où les gens se garent tant bien que mal, pour Sta-Giulia, en arrivant par le nord, côté “Les Hameaux, Les Résidences et Hôtel Le Marina”, c’est la galère, pas d’indication, rien on a fini par se garer le long d’un chemin plein de détritus et suivre un sentier entre 2 propriétés privées pour découvrir la plage avec moins de camelots mais un énorme projet immobilier qui a d’ailleurs été dénoncé et montré en février 2013 à l’émission Dimanche+ sur Canal.
Un bar-restaurant en dur, ambiance lounge est en place au milieu de la plage, on n’a pas réussi à se désaltérer car le serveur nous a royalement ignoré, on était les seuls clients, tant pis. Pour ce qui est de la mer, rien à redire à part les jet lev omniprésents. C’est bien dommage d’avoir laissé construire à ras des plages et de ne pas avoir mis en place une véritable politique d’accueil et de stationnement, plus au nord il y’a la plage de Pinarellu, moins remarquable mais qui répond plus aux attentes de gens habitués aux espaces vierges comme sur la côte atlantique.