Le temps est bien loin l’époque où il n’y avait “que 2 compagnie d’hélicos”, il y en 5, plus les privés, plus les ULM et les avions, et les activités se concentrent de plus en plus sur le sud (bases à Pierrefonds) et s’étalent à bouffer toute la matinée, puis les après midi en hiver, puis le soir au coucher du soleil.
il y a plus de 20 hélicos et plus de 60 ULM, pouvant passer chacun plus d’une fois par jour sur les principaux sites, lagons, cirques et volcan, plus le parchutisme et la nouvelle mode des déposes en hélico pour prendre un café, faire du yoga, pique nique ou baignade sur des terrains privés, partout plutôt coté SUD, à Bras de la Plaine, Ilet Canel, Grand Bassin, et même Parc à Dennemont à Cilaos, des prestations qui étendent une nouvelle fois la plage horaire dérangée par les rotations, jusqu’au soir désormais. C’est devenu un fléau majeur, relativement calmé, temporairement, par la crise sanitaire et une saison très pluvieuse, peut être plus durablement par l’inflation (bonne chose!).
La crise économique pousse par contre les compagnies à oser des prestations qui auraient été scandaleuses dans le passé, pour faire moins cher, innover et personaliser, se tournant vers une clientèle de niche, ce qui multiplie les mouvements et les lieux de destinations de plus en plus dépose en nature privatisée.
L’occupation constante du ciel menace de revenir à haute intensité à la moindre embellie touristique et de s’étendre encore plus, avec l’aéroport prévu pour St-Rose.
La Réunion est dénaturée, de partout, par ce fléau… juste ça, rien que ça a changé la donne.