Bonjour Sylvie,
La Bretagne : magnifique. Nous y avons passé deux semaines mi-septembre, il y a quelques années. Nous avions prévu l’équipement qui nous semblait adéquat : pull, pèlerine, bottes, etc. Résultat : deux semaines de soleil, comme quoi les clichés… La Bretagne, pour moi, ce sont les fleurs, la mer, les maisons en granit, j’ai littéralement adoré Saint-Malo.
Pour en revenir au Vietnam.
Les services de limousine sont des mini-bus équipés de fauteuils confortables (en automne dernier, nous en avons eu avec massages intégrés dans le siège). Au maximum une dizaine de personnes, le seul problème pour les touristes, ce sont les bagages, en principe un seul par passager et pas trop gros.
Les limousines relient une ville à une autre de façon rapide. Une petite voiture vient chercher les passagers à l’hôtel ou tout autre endroit, les conduits à un point de regroupement. La limousine fait le voyage. À l’arrivée, des petites voitures ventilent les passagers à leur lieu de destination final, hôtel, point de regroupement pour prendre une autre limousine ou autre. Le tout est très rapide (pour le Vietnam), compter de l’ordre de deux heures pour 100 km, ceci pour un prix de l’ordre de 10 à 12 €. La plupart des passagers sont des Vietnamiens qui voyagent pour leur travail ou pour le plaisir. C’est donc une bonne occasion de rencontrer des Vietnamiens de la classe moyenne. Demeure la question de la langue, même si le Vietnam fait partie de la francophonie, le français n’y est pratiquement plus parlé, sauf par des personnes très âgées qui souvent le savent très bien. Ils sont capables de réciter de longs poèmes de V. Hugo ou Lamartine (les Vietnamiens sont d’incorrigibles romantiques). Les jeunes apprennent les langues “utiles” : anglais, chinois, japonais, coréen. Seule une petite minorité d’entre eux apprennent le français, par amour de cette langue.
Pour le climat, il change brutalement, en un jour, deux au maximum, au moment du basculement entre mousson d’été (humide) et mousson d’hiver (sèche), en plaine, on passe de 30°-34° C humide à 20°-25° sec. En principe, ce basculement se fait mi-octobre, mais depuis plusieurs années, c’est plutôt fin octobre. Ce fut en partie le cas l’automne dernier, dès mi-octobre, peu, voire pas de pluie, mais la température est tombée brutalement. Nous étions au nord de Hanoï à plus de 1000 m d’altitude (Tam Đảo), à l’hôtel, nous avons dû passer de la clim au chauffage et, au-dehors, acheter en catastrophe des coupe-vent (les habits sont bon marché au Vietnam, mais il ne faut pas être trop grand).
Donc difficile de vous répondre quant au climat.
Concernant les agences, un premier principe impératif : ne réservez rien depuis la France (c’est la garantie de payer beaucoup plus cher). Sauf une ou deux nuitées d’hôtel à Hanoï à l’arrivée. La quasi-totalité des agences de voyage sont dans le vieil Hanoï, souvent côte à côte. La visite du vieil Hanoï est incontournable pour un touriste, profitez de la visite pour soumettre votre projet de voyage à plusieurs agences et faites jouer la concurrence, votre porte-monnaie vous remerciera.
Effectivement, pour vous arrêter à la demande, il faut louer une voiture avec chauffeur, pour deux personnes, prendre une voiture 5 places pour être à l’aise. Compter de 60 à 80 € par jour, chauffeur inclus. Les chauffeurs ne parlent en général que vietnamiens, certains, plus âgés, savent l’allemand ou le russe. C’est une bonne formule si vos moyens financiers vous le permettent.
54 ans de vie commune avec une Vietnamienne, c’est n’est plus de l’ordre de l’exploit, mais de l’héroïsme : une main de fer dans une dizaine de gants de soie. Bon, je plaisante, en fait nous sommes très heureux d’être ensemble.