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Derviches tourneurs (Mevlevi)

 Derviches tourneurs © Mazur Travel - stock.adobe.com

Les derviches tourneurs sont des religieux musulmans. Leur nom a pour origine le mot persan darwich qui signifie « pauvre ». Fondé par le poète mystique Djaläl al-Dïn al-Rümï (surnommé Mevlana, « notre maître ») au XIIIe siècle, l'ordre soufi des mevlevi, appelé communément derviches tourneurs, n'est présent aujourd'hui que dans 2 villes : Konya et Istanbul. Il reste encore plusieurs tekke (couvents) en activité.

Leurs cérémonies sont impressionnantes, envoûtantes, et d'une grande poésie. Les derviches utilisent la danse pour communier avec le divin.
Lors des cérémonies, les derviches pivotent sur le pied gauche pendant plusieurs périodes de 10 à 30 mn, les yeux clos, en demi-cercle et en deux temps. Le premier symbolise la création (arc descendant, procédant de Dieu) ; le second, lorsque le danseur tourne dans l’autre sens, la communion spirituelle (arc ascendant). Cette danse s’effectue avec la paume d’une main tournée vers le haut et l’autre tournée vers le bas. La 1re main reçoit la parole de Dieu et la 2de la transmet aux croyants. Enfin, la tête est penchée vers l’épaule droite, ce qui maintient la circulation du sang centrifugée dans la partie supérieure du cerveau. Ces tournoiements, qui vont en s’accélérant au rythme envoûtant des tambours, du ney (flûte) et des chants soufis, induisent un état de transe mystique chez les danseurs.

Avec l'instauration de l'État laïc en 1924, sectes et confréries religieuses sont interdites : les danses rituelles disparaissent.

Aujourd'hui cependant, à Konya, une fois par an, à la mi-décembre, les derviches tourneurs commémorent pendant une dizaine de jours l'anniversaire de la mort du poète Mevlana.

À Istanbul, il règne une relative tolérance depuis les années 1950, et une vingtaine de tekke sont en activité. Certains acceptent les visiteurs, d'autres sont réservés strictement aux membres de la congrégation. Dans les tekke traditionnels, on peut assister à des cérémonies chaque semaine, tandis que celui de Galata propose, en principe, des cérémonieq-spectacleq tous les dimanches après-midi (il est conseillés de réserver). Un spectacle gratuit est proposé le samedi soir au Mevlana Kültür Merkezi à Konya ; un autre, tous les soirs au caravansérail de Sarıhan, près d’Avanos (mais l’entrée n’est pas donnée).

Hammam

En turc : hamam s’écrit avec un seul « m ». On l’appelait autrefois le bain turc. On en trouve dans presque toutes les villes de Turquie.

Les Romains sont à l’origine du hammam, avec les thermes. Les musulmans ne firent qu’adapter le concept de bain à leurs propres traditions, préférant l’eau courante à l’eau stagnante des bains romains.
On ne se dévêt pas totalement, même au hammam. Les femmes apportent leur peştemal, un tissu qu’elles nouent autour de la taille. Les touristes peuvent s’en procurer à l’entrée.

Le hammam traditionnel n’est jamais mixte. Une partie est réservée aux femmes, l’autre aux hommes. Dans le cas où l’endroit ne dispose que d’une seule salle, les horaires sont alors différents.
On se déshabille dans une 1re salle, qui sert également de pièce de repos : on s’y allonge sur des matelas pour boire du thé. La pièce suivante est surmontée d’une coupole qui laisse passer la lumière. On s’y lave au pied de petites fontaines murales avant d’aller s’asseoir sur l’estrade centrale, en marbre, chauffée par en dessous. L’atmosphère est parfois suffocante mais on en ressort avec une peau de bébé.

Le massage est énergique, et il est inutile de crier grâce, le masseur n’en tiendra aucun compte. Dans la partie réservée aux femmes, c’est une femme qui viendra vous frotter. Si un homme propose de le faire, mesdames, refusez catégoriquement.
Par tradition, le hammam est toujours un lieu où les hommes et les femmes (chacun de leur côté) aimaient se rencontrer.

Narghilé

Le narghilé était très répandu dans l’Empire ottoman. C’est aujourd’hui une institution en Turquie. Depuis que la loi interdisant de fumer dans les lieux publics est entrée en vigueur en 2009, on fume désormais sur les terrasses.

Pour fumer le narghilé, il faut savoir être patient. Fumer une pipe prend de 1h ou 2h. Le préposé au tabac prépare un mélange qu'il roule dans une large feuille de tabac mouillé. Il sort un embout jetable en plastique, et le tuyau qui va permettre de refroidir la fumée en la faisant circuler à travers la carafe d'eau. Puis il passe d'une table à l'autre en apportant des morceaux de charbon de bois incandescent qu'il pose sur les cylindres de tabac.
Un narghilé se doit d'être régulièrement rallumé. Les habitués viennent parfois avec leur propre embout, en ambre, et une pincette avec laquelle ils déplacent les braises sur le fourneau. Quand la gorge est trop desséchée, on boit du thé ou du tilleul dans de petits verres.
L'esprit s'engourdit gentiment. Le mélange est fait exclusivement de tabac imbibé de mélasse aux arômes artificiels de fruits.

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