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Carte d'identité Inde

- Capitale : New Delhi.
- Superficie : 3 287 590 km² (6 fois la France et 3 fois moins grande que la Chine).
- Population : environ 1,417 milliard d’habitants (estimation 2023). Selon l’ONU, l’Inde devance la Chine et devient le pays le plus peuplé de la planète.
- Densité de population : 464 hab./km².
- Espérance de vie : environ 67 ans.
- Population urbaine : environ 34 %.
- Taux d'alphabétisation : 74,4 %.
- Monnaie : la roupie.
- Langues : l'anglais et 22 langues officielles, dont l'hindi, la plus commune ;

  • les autres langues répandues en Inde du Nord : l’assamais, le cachemiri, le gujarati, le bengali, le pendjabi, le marathi... ;
  • les plus répandues en Inde du Sud : le tamoul, le télougou, le marathi, le malayalam, le kannada...

- Chef d'État : Droupadi Murmu (depuis 2022), 1re cheffe de l’État d’origine tribale.
- Chef du gouvernement : Narendra Modi (depuis 2014, réélu en 2019).
- Nature d'État : république fédérale (29 États et 7 territoires de l'Union).
- Régime : démocratie parlementaire.
- Principales religions : hindous (79,8 %), musulmans (14,2 %), chrétiens (2,3 %), sikhs (1,7 %), bouddhistes (0,7 %), jaïns (moins de 0,4 %) – estimation 2011.
- Revenu national brut par habitant : environ 2 388 $ par an (2022).
- Inflation : 6,7 % (2022).
- Indice de développement humain (espérance de vie, éducation, niveau de vie) : 0,633. Rang mondial : 132e (estimation 2021).

Sites inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco

Tombe de Humanyun
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En Inde du Nord

  • La tombe de Humayun (1993), le complexe monumental du Qutb Minar (1993) et l’ensemble du Fort Rouge (2007) à Delhi.
  • Le Taj Mahal (1983) et le Fort Rouge (1983) à Agra.
  • Fatehpur Sikri (1986).
  • Le Keoladeo Ghana National Park (1985) à Bharatpur.
  • L’ensemble monumental (1986) de Khajuraho.
  • L’ensemble du temple de la Mahabodhi (2002) à Bodhgaya.
  • Les monuments bouddhiques de Sanchi (1989).
  • Le chemin de fer de montagne « Darjeeling Himalayan Railway » (1999) et celui qui conduit de Kalka à Shimla (2008).
  • Le temple du Soleil (1984) à Konârak.
  • Le parc archéologique de Champaner-Pavagadh (2004) dans le Gujarat.
  • Le Jantar Mantar (2010) ainsi que toute la vieille ville de Jaipur (2019), dans le Rajasthan.
  • Les forts de Chittorgarh, Kumbhalgarh, Sawai Madhopur, Jhalawar, Jaipur et Jaisalmer (2013).
  • Le site archéologique Nalanda Mahavihara (université de Nalanda) à Nalanda (2016).
  • L’œuvre architecturale de Le Corbusier (2016) à Chandigarh.
  • La vieille ville d’Ahmedabad (2017) dans le Gujarat

En Inde du Sud

  • À Mumbai, la gare CST (anciennement Victoria Terminus ; 2004), les ensembles néogothique victorien et Art déco autour d’Oval Maidan et de Marine Drive (2018), ainsi que les grottes d’Elephanta (1987).
  • Dans le reste du Maharashtra, les grottes d'Ajanta (1983) et d'Ellora (1983).
  • À Goa, les églises et couvents d'Old Goa (1986).
  • Dans le Karnataka, l'ensemble monumental de Hampi (1986), l'ensemble monumental de Pattadakal (1987), le chemin de fer de montagne d'Ooty (1999, 2005).
  • Dans le Tamil Nadu, l'ensemble de monuments de Mahabalipuram (1984) et les grands temples vivants Chola à Tanjore, Gangaikondacholapuram et Darasuram (1987, 2004).
  • Certaines zones des Ghâts occidentaux (2012), chaîne de montagnes à l’ouest de l’Inde, entre le plateau du Deccan et la mer d’Arabie.

Économie

Pendant de longues années, l'image d'une Inde apocalyptique a prévalu dans de nombreux esprits occidentaux : une masse gigantesque de plus de 1 milliard d'êtres affamés, mal logés, peu ou pas du tout vêtus, au-dessus de laquelle évoluent quelques maharajas.

Inégalités et classe moyenne

Si en 2023 près de 300 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté, l’Inde compte près de 169 milliardaires en dollars. 

Un pays producteur de richesses

L'Inde est le 1er producteur mondial de riz, le 2e producteur de thé, de sucre et de blé, et le 2e exportateur de coton. Mais l'Inde fabrique aussi ses voitures, ses trains, certains de ses avions, ses ordinateurs, ses fusées, ses satellites et ses bombes atomiques !

Après l’indépendance (1949), grâce aux plans quinquennaux, l’Inde s’est dotée d’une industrie lourde.

La diversification des activités et la demande intérieure ont tiré l’économie vers le haut, hissant la croissance économique autour de 8-10 % jusqu’en 2010 (exception faite de 2008). De quoi faire de nombreux envieux parmi les gouvernements occidentaux… Après une baisse de 2011 à 2013, le taux de croissance est reparti à la hausse en 2019 (près de 5 %). Brutalement stoppé par l’épidémie mondiale de Covid en 2020-2021, la croissance est repartie à la hausse, avec des estimations à près de 7 % pour 2022. Et tout cela dans le contexte d’un ralentissement global, ce qui a permis au pays de devenir la 5e économie mondiale, et de passer ainsi devant la France début 2018 puis le Royaume-Uni en 2023 (c’est facile, ils ont des dieux avec 8 bras !). 

Le marché automobile, notamment, s’est emballé ; quelque 4 millions de véhicules se vendent à travers le pays chaque année. Dans les années 2020, le marché indien de l’automobile devrait devenir le 3e marché mondial. 

L’économie indienne est aujourd’hui l’une des plus dynamiques au monde. L’Inde est un des grands États émergents, faisant partie du groupe des BRICS avec le Brésil, la Russie, la Chine et l’Afrique du Sud. Le pays est considéré comme l’un des « marchés porteurs » des prochaines décennies. De nombreux contrats et accords internationaux de coopération ont été signés ces dernières années dans différents domaines (aéronautique, centrales nucléaires, gazoducs, agroalimentaire, industrie pharmaceutique, armement, tourisme, grande distribution, etc.). Bref, tout le monde veut en être.

Des bases encore fragiles

Ces bons chiffres ne doivent pas faire oublier que le pays doit aussi s’attaquer à ses propres maux. Ses infrastructures vétustes d’abord, la corruption ensuite, sans oublier ses carences dans le secteur énergétique. En plus de polluer, le charbon, qui assure à lui seul les deux tiers de la production électrique, est massivement exporté, et la production peine à suivre la demande galopante dopée par l’industrialisation, entraînant de fréquents délestages dans tout le pays. Le marché noir et surtout l’économie informelle restent aussi un problème, car le manque à gagner pour l’État est colossal. Plus de la moitié des 1 500 entreprises les plus importantes de l’Inde ne paient presque pas d’impôts ou pas du tout. On pense que 40 % de l’économie indienne serait de l’argent noir. Enfin, même si l’inflation a été maîtrisée en 2023 (env 6,45 %), celle-ci reste très sensible aux aléas climatiques qui peuvent affecter les cultures.

Une situation en trompe l’œil ?

Si des progrès remarquables ont été accomplis, si les grandes famines appartiennent au passé, si l’espérance de vie a bondi de 10 ans entre 1990 et 2018, la dimension des problèmes actuels défie toujours l’imagination. Certes, une véritable classe moyenne forte de 300 millions d’Indiens a vu le jour ces dernières années.

Mais le pays demeure victime d’écarts extrêmement importants. En 2022, l’indice de développement humain de l’Inde établi par les Nations unies pointait à la 132e place sur 189 (en régression par rapport à 2019). Bien des Indiens ruraux, qui constituent deux tiers de la population, ne voient pas l’ombre d’une amélioration à leur vie quotidienne. Dans les grandes villes, les nouveaux riches côtoient toujours les bidonvilles… Selon la Banque mondiale, en 2019, près de 10 % des Indiens survivaient avec moins de 1,90 $ par jour. 

Agriculture : la révolution verte dans les choux

Le secteur agricole représente aujourd’hui environ 15 % du PIB indien et emploie environ 50 % de la population active. C’est dire l’importance de l’agriculture en Inde, même si sa contribution à la richesse nationale n’a cessé de diminuer depuis les années 1970 ! Le pays est aujourd’hui la 4e puissance agricole mondiale. Alors qu’en 1951 l’agriculture ne suffisait pas à nourrir toute la population, les 60 dernières années ont été marquées par une croissance de la production alimentaire plus forte que celle de la population. Un exemple : le lait. Près de 173 coopératives laitières fournissent en lait près de 1 000 villes. L’Inde est devenue le plus gros producteur mondial de lait.

Si elle exporte aujourd’hui certaines denrées alimentaires, l’agriculture indienne reste toujours très dépendante des facteurs naturels, tels que la mousson, les inondations, la sécheresse et autres aléas climatiques… et génère même des tensions entre les États du Sud à propos de la distribution de l’eau stockée dans les barrages. Bien que 97 % des terres cultivables soient travaillées (soit près de la moitié du territoire indien, 2e surface agricole au monde), 75 % de celles-ci restent exploitées de manière traditionnelle. En réalité, seules certaines régions fertiles et bien irriguées, comme le Pendjab et l’Haryana, ont véritablement profité de la révolution verte.

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